
La poésie comme un cri solaire
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« E piano piano, e goccia a goccia,
Luminoria si erse dalle acque e divenne autonoma. Il Faro del Giudicato Nord »
Aujourd’hui, c’était la création du premier thème musical de Luminoria pour le projet Daggerklimt,avec la talentueuse @ansuz___music 💫🔥🐋Devlog DAGGERKLIMT - L'escouade du Capitan Zyo.
Après quasiment une semaine passée à tergiverser, à prompter, prompter, reprompter, réfléchir, repenser, batailler, comparer : il aura fallu faire un choix. Un choix concernant l'apparence des personnages du monde de Daggerklimt. L'IA est un outil pratique mais capricieux, imprévisible, difficile. Réussir à le diriger pour obtenir la vision que l'on a en tête n'est pas chose aisée. Plus on veut mettre de l'ordre dans le chaos, plus on sent une résistance vis à vis de notre objectif. C'est la vie. Ne sachant ni dessiner ni animer, le projet entier du jeu repose sur une esthétique stylisée, avec des personnages comme des figurines qui flottent dans les environnements. Peut-être qu'un jour le budget permettra de faire autrement. Peut-être pas. Dans tous les cas, j'ai choisi de sacrifier la fidélité des visages pour conserver ce côté plus peint, plus imprécis qui s'accorde mieux à l'aspect onirique de cet univers. Je suis resté longtemps indécis : faut-il couper les pieds ? couper jusqu'à la taille et profiter de meilleurs détails sur le haut du corps ?
Au final, à défaut de la perfection, je pense que l'option plus harmonieuse demeure celle ci.
Voici donc les premiers habitants que vous rencontrerez dans la démo ! Alors que la guerre civile entre le Pape et l'Ermite s'intensifie, le Capitaine Zyo et son escouade (appartenant au Saint-Ordre, fidèle au Pape) ont été dépêchés dans la ville de Luminoria, pour une sombre histoire de meurtres commis par des animaux, devenus totalement fous.
La Grotte du Premier Ermite est un lieu saint, une poche dimensionnelle dans laquelle jadis, le jeune Pape (qui ne l'était pas encore) s'est perdu alors qu'il fuyait ses devoirs spirituels. Enfermé pendant des mois dans cette grotte, on raconte que l'Etoile en personne lui aurait accordé l'illumination au terme d'une longue prise de conscience. Peu de temps après sa sortie, la Papesse a choisi de manière inattendue le Pape pour époux.
Depuis, la grotte est devenue une sorte de musée, un pèlerinage à la gloire de "Sa Sainteté". Est-ce alors une coïncidence que ce lieu soit désormais l'épicentre d'une folie bourgeonnante ?Silence réseau.
𝐀𝐍𝐀𝐍𝐊É - "Lysandre au chevet de sa mère" - Extraits de la pièce.
La mère de Lysandre, jeune homme fréquentant des cercles dissidents, est atteinte par la Peste qui ravage Thèbes. Dans cette version réécrite du mythe, la Peste se caractérise par la libération des émotions négatives, et sa prise de pouvoir sur l'hôte. Transformant peu à peu les malades en "démons" de négativité et de haine pure. Aucun remède et aucun moyen de bloquer la transmission n'ont été encore trouvés par les prêtres et les savants de Thèbes, poussant le Roi Œdipe à entrer en hibernation dans le Cristal, pour tenter de comprendre l'origine du mal.
Cette scène sert à développer le personnage de Lysandre, ainsi qu'à montrer les conséquences de cette Peste en dehors de la tragédie Œdipienne et de la famille royale.
#projetananké #texte #théâtre #peste #œdipe☀️LE LIVRE DES ÂMES
(première édition)
est disponible pour vos étagères !
Vous y trouverez une vingtaine de portraits inédits, en plus de ceux déjà présents dans l’expo.
Le prix est fixé à 20€.
(Pour le moment, veuillez me contacter en message privé si vous souhaitez l’acheter. Ultérieurement, une petite boutique sera mise en place une fois que j’aurai trouvé une manière de faire qui me convient)
Limité à 25 exemplaires (encore une fois, c’est juste pour l’instant 😉)
#lelivredesâmes #poésie #texte #roman #courtLA LISTE (deuxième partie)
Me réveiller
sur un grand lit blanc,
près de toi.
Le soleil d’après-midi
par la grande fenêtre
dore nos peaux,
enveloppés de lin,
au sommet
d’un congrès de collines.
L’agitation douce des arbres,
par un vent,
venu de la mer,
loin
en contrebas.
Hein ? C’est bateau ?
Oui, c’est bateau.
C’est de la carpe postale adolescente !
… mais c’est là que je voudrais être.
***
Je me demande encore
comment ta peau
réagit
à cette heure du calendrier ?
T’imagines,
qu’il y a des siècles de cela,
on était coincés dans une cour
de récré,
à marcher en rond
à attendre en rond
que l’heure des cars sonne ?
Alors qu’aujourd’hui,
tu es peut-être
dans tes draps propres, allongée,
sortie presque nue de la douche,
la serviette mouillée encore paresseusement
nouée aux fesses.
À trois heures de la nuit.
La récompense d’une des trop rares
journées de congé.
J’adore comme tu ris tu sais.
Je t’imagine en train de t’esclaffer sur ton téléphone.
D’un coup. D’un souffle.
La bouche grande ouverte comme une grenouille qui hurle « MARMELADE ! »
Purée ce que t’es belle…
Soudain j’ai tellement soif d’écouter tes battements de vie.
J’ai envie de te voir faire l’imbécile
Envie de te voir humaine
De t’entendre péter
De te voire renverser
ton kebab en rigolant.
Je te rêve bruyante et solaire.
À quoi tu penses ?
À quoi tu ressembles,
Là, maintenant ?
Quels nouveaux
grains de beauté ont vu le jour,
Pendant que du galopais
le long des frontières spectrales ?
Quelle constellation
font tes cheveux
sur tes épaules ?
Comment vont tes plis,
tes mains,
tes lèvres ?
Ta bouche ?
Quel livre est posé
sur ta table de chevet ?
Et le t-shirt
que tu viens d’enfiler ?
Y’a qui qui t’attire ?
Y’a qui qui t’énerve ?
Il est bien ce nouveau spectacle ?
Quelle chanson tourne
sur ton tourne-disque
de coeur ?
Est-ce qu’il y a encore
des moments
où tu n’as rien à faire,
et tu regardes simplement
par la fenêtre ?
Est-ce que tu tues le temps
de peur qu’il ne te rattrape ?
(Et puis dis-moi,
dis-moi si tu peux,
Ce que je suis pour toi ?)
👇N’y a-t-il rien de plus triste
qu’une gerbe de malheur dans les toilettes,
et des spasmes
de jaloux
qui conduisent à la maladie ?
Qu’est-ce qui peut bien
être plus minable
que de gerber en pensant
au bonheur des autres ?
Pourtant
le pain quotidien du connard ;
ma palme d’or du couillion.
Je pense à comment tu le regardes,
à comment tu te sens bien avec lui
à la complicité
à tout ce que je voudrais vivre
avec toi et
et j’étouffe
J’étouffe
et je ne peux plus le voir
je ne peux plus réfléchir
Ça déraille dans le syllabaire
et c’est comme si
si je sortais du corps
pour constater mon naufrage
pour la vingt-huitième année consécutive
Merde.
Je le vois se perdre sur ton corps
passé présent futur absence
il t’inspire tellement et moi je
non je
Pardon je
Connard je
Non pardon je
Je sais plus
Je
Encore une fois je
Je
Merde je
Au secours je
Aimez-moi je
Égo égo je
Il t’a déshabillée sur la plage et tu es là et tu jouis si fort
Et moi je
Je peux plus je
Non non non non
Moi a des kilomètres
Loin depuis la stratosphère et
j’entends tout j’imagine tout je
Je souffre parce que
je t’aime
et je
M’aime pas et je
Je répète et je
Boucle et je
Souffre et je
Veux changer mais je
Suis loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin
Ta peau l’ivresse le corps les cheveux
le rire la grâce la classe le chagrin le talent
la force les dents la danse le corps le mort
Je te promets !!!!
Je
Je ne suis pas ce Je
Qui bave sur le rivage !!!!
Arrêt cardiaque
sur ton orgasme si
l o i n
Mayday booting cellophane boy
404 error
Soul not found.
System reboot…
Salut !
Je t’aime.
Ça te dit si je t’écris un poème ? 🙂Merci à @compagniedupoulpe et aux bénévoles du Festival du Sous-Marin pour l’invitation et l’accueil hier, à Blaison-Gohier ! 😊🐙
C’était chouettos, et ça faisait du bien de ressortir l’expo. (Y’a plus qu’à continuer sur cette lancée maintenant !)« COEURS DU FUTUR »
Dans mon coeur,
tu es nue et détendue
avec quelques marques,
quelques boutons
dans le dos.
J’embrasse ton corps, superbe de paix,
tandis que tu dessines
et écris
sur un petit cahier.
Le ballet de muscles
qui s’activent
sous ta peau
est un paysage de bonheur.
Tu es contre moi.
Pas opposée. Contre moi,
comme un support,
comme les piliers
d’une cathédrale.
Nos corps ont appris
à s’aimer depuis peu,
à trouver nos odeurs mêlées normales.
Tu as ton ordinateur allumé.
Il est toujours allumé ;
et tu écoutes toujours de la musique.
C’est à peine croyable
tout ce que tu connais.
Dans mon cœur,
On discute
de tellement de choses
que le temps passe
comme une
révolution solaire.
L’échelle de l’infini dans le lit,
tout plein de nous.
Parfois on se prend le bec
pour des bêtises d’esthétique.
C’est formidable.
J’adore
me prendre le bec avec toi !
Enfin, je veux dire,
quand c’est pas sérieux.
Je sais que tu aimes le débat,
forger tes forces.
On se maintient
ensemble en force.
Mais j’adore aussi et surtout
cet abandon
que je suis le seul à voir.
Cet abandon
qui a été si long à obtenir.
La beauté de toi,
nue comme maintenant,
vulnérable et dans l’émotion sans filtres.
Une version de toi
qui a accepté la tendresse.
Qui n’a pas peur d’être trahie.
Qui a compris qu’elle pouvait s’abandonner
sans que cela soit perçu
comme une défaite
ou une soumission.
Et avec
cette dernière victoire,
Tu es enfin libre.
Ça y est.
Tu es de nouveau
dans mes bras,
dans mes lèvres.
et moi dans tes seins,
à te murmurer
des choses douces. 👇(𝘜𝘯 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦-𝘧𝘭𝘦𝘶𝘷𝘦 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘧𝘰𝘶𝘪𝘭𝘭𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘥𝘰𝘯, 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘮é𝘭𝘢𝘯𝘨é. 𝘑'𝘦𝘴𝘱è𝘳𝘦 𝘲𝘶'𝘪𝘭 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳𝘢 𝘢𝘱𝘱𝘳é𝘤𝘪𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘭 𝘲𝘶𝘦𝘭, 𝘮ê𝘮𝘦 𝘦𝘯 𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 "𝘣𝘳𝘰𝘶𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯-𝘣𝘰𝘶𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯")
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬.
Ce n’est pas une chose que l’on peut changer,
ce n’est pas une faute,
pas un un défaut,
mais c’est ainsi.
Nous prenons les inhalations, les mouvements élémentaires,
et nous les oublions ;
puisqu’ils semblent immuables.
Quand on pense à eux,
aux autres je veux dire,
on se dit toujours
“tiens, c’est cool :
ils doivent être en train de vivre”.
On leur enverrait bien un message, mais après il faut faire la conversation,
c’est fatiguant.
Alors on pense un peu à eux.
Et on se dit dans son cœur qu’on les aime
et puis on passe à la pensée suivante.
Je n’arrive pas à m’ôter de la tête
toutes ces fois où j’ai voulu lui écrire
où j’ai pensé à le faire
tandis qu’elle hurlait à l’aide sur ces réseaux sociaux minables.
(minable moi aussi minable)
Je ne sais pas de quoi j’ai eu peur.
D’autres l’ont fait,
celles et ceux qui la connaissaient mieux.
Et ça n’aurait peut-être rien changé.
Mais je ne vois pas pourquoi on est toujours là à se dire
qu’il ne faut jamais se dire je t’aime
de peur de se faire fuir.
Alors que parfois, tout tient à ça.
Parfois l’acte le plus fort, c’est de rappeler à quelqu’un sa lumière,
sans lui mentir.
Dire des mots d’amour c’est aussi dissiper la magie noire.
J’aurais voulu lui dire à quel point,
sans la connaître
je la trouvais extraordinaire.
On galère tellement.
On ne parle jamais.
Dire certaines choses est si difficile :
“Je ne respire plus”
“C’est lourd”
“Je ne crois plus en rien”
“J’ai envie qu’on me touche”
“J’ai envie qu’on m’enlace”
“Mon corps me lâche”
“Mes rêves sont morts”
“On m’a violée”
“On m’a brisé”
“On m’a enfermée”
“Je suis en colère”
“Je ne veux pas travailler”
“Je ne veux pas être salariée”
“Je me sens gros, moche et horrible”
“Je n’ai pas de succès, je n’arrive pas à percer”
“Personne ne me voit”
“Personne ne me comprend”
“Personne ne m’aime”
“Ma famille ne veut plus me parler”
👇Recherches esthétiques fantasy, -d’inspirations Sardes Nuragiques et Africaines- sur une préhistoire hallucinée peinte par les yeux de Klimt. (Et une pointe de Gauguin)
#wombodream #ageperdu #hyperboréeCadesse l’orizzonte,
cadesse la prima luna,
Mi ricorderei.
Cadesse la mora e bianca
vena del marmo,
Cadesse la preghiera ;
Mi rialzerei.
Mi rialzerei, Nonna Cara.
Sai,
vorrei poter venire
a trovarti come un tempo.
Spingere il portone,
entrare nel fresco
e fuggire il caldo.
In quei giorni.
Quando il cielo
s’era messo in chiaro
per specchiar le onde
e il tuo sorriso.
Vorrei poter venire
e vederti di nuovo
imbrogliare a carte.
Cantar di bacche.
Poichè in questi giorni
Non mi vedo,
Non mi sento.
Ed avrei bisogno
Di una tua luce.
Ti prego Nonna cara,
mandami un viso.
una dolcezza da condividere
una strada da seguire
per ridiventare
me stesso.𝐋𝐚 𝐋𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐫𝐮𝐦𝐞𝐬.
Une micro-nouvelle onirique / post-apo, écrite pour un concours il y a un an ou deux et qui devait débuter par la phrase suivante :
"𝘜𝘯𝘦 𝘧𝘶𝘮é𝘦 é𝘱𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘦 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦"
(Pardon pour la mise en page crade, mais c'est compliqué de faire du texte moyen-long sur insta. ça et pis j'avais la flemme.)
/ Thèmes : #conte #histoires #légendes #micronouvelle #nouvelle #conteur #ghibli #romantisme #onirisme #poesie #littératuredelimaginaire #fantasy #conteinitiatique #lescontesintuitifs
#littératureplanséquence #fantastique #postapo #brume #tokyo #métro // Réalisé avec #wombodream //𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é
"𝘗𝘰𝘭𝘺𝘯𝘪𝘤𝘦 𝘦𝘵 É𝘵é𝘰𝘤𝘭𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘵𝘢𝘹𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘶𝘭𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘛𝘸𝘪𝘴𝘵𝘦𝘳 (𝘚𝘵𝘳𝘦𝘱𝘵ò𝘴)"
(Un extrait de la Scène III.
Swipez pour voir.)
// Thèmes : #projetananké #théâtre #frèresennemis #jeuxdepouvoir #twister #ennemiintérieur #polynice #étéocle #créon #scepticisme #familleroyale #thèbes #présentation #lore #duel #néon #olympe #magie #intrigues #politique #cyberpunk #ancientgreece #univers #oedipe #hadès #finalfantasyversusxiii #fantasy #société #fantastique #magie // Réalisé sous #midjourneyai //💞"Ils vont bien ensemble / Défaite"
(dialogue naturaliste)
— Hé, tu trouves pas qu’il vont bien ensemble ?
— Mmmh.
— Oh mais c’est vrai ça ! Regarde comme elle le regarde !
— Et regarde comme lui la regarde !
— Olàlàlà mais non vraiment, tu trouves pas qu’il vont super bien ensemble ?
— Je suppose, oui.
— On dirait des dieux. Ils sont troooop mignons !!!
— Si beaux…
— Olàlàlàlàlàlàlàlà ! Mais faut trop qu’ils sortent ensemble !
— Hé, faudra que tu lui dises à lui !
— Que je lui dise quoi ?
— Ben que franchement, là…
— … Il vont très très bien ensemble. Non mais c’est fou !
— Ah.
— Ben alors, tu trouves pas qu’ils sont parfaits l’un pour l’autre ?
— Ben… si je suppose.
— Bah alors dis-lui !
— Mouais.
— Hé, t’es son pote, c’est ton taff là !
— Punaise mais comment ils se dévorent du regard ça se voit troooop.
— Franchement ils attendent quoi ?
— Ils vont trop bien ensemble, mais tellement c’est sûr qu’ils vont batifoler !
— Tu sais, c’est pas exactement ça qu’on dit batif…
— Nan, mais j’dis n’importe quoi on s’en fout. Ah, ils sont trop parfaits, ça m’énerve.
— Comment ça, ça t’énerve ?
— Ben allez on parle de LUI là quand même. Même au collège il me plaisait trop.
— Il portait sa casquette à l’envers, au collège…
— Et ?
— Et rien.
— Bon allez toi, envoie-lui un message ! Dis-lui de se bouger l’cul !
— Ouais, vas-y mec ! Là c’est Cupidon qui t’appelle au taff.
— (Soupir)
— Franchement ils sont trop parfaits ensemble, hein ?
— … Oui.
— Bon sinon toi, c’est quand que tu te trouves une copine ?
— Hé, ouais c’est vrai ça !! Alors, y’a rien qui bouge ?
— Ben c’est compliqué…
— Mais t’as essayé au moins ?
— Ben je…
— Oh, oh, regardez ils s’en vont !
— Oh, ouais ça y est... çaaa y eeeest !
— Tu lui as envoyé le message ?
— J’ai pas eu le temps honnêtement. Vous étiez en train de me demander…
— Oh, t’inquiète là je crois que c’est bon ! Ils sont cuits. Cuits l’un de l’autre. C’est super !!!
— Ouais.
— Bon, on bouge nous ?
— Allez !
— Franchement… franchement…
— Quoi ?
— Ben ils vont trop bien ensemble.
— (Soupir)#repost d’un texte issu d’une story de l’été dernier, pour ne pas la perdre.
« Je ne reviendrai pas /
dans le Car Jaune »𝐎𝐧 𝐝é𝐫𝐚𝐩𝐞.
Je voudrais qu’on dérape.
J’aimerais qu’on se surprenne avec le souffle court,
soudain,
sans calcul.
Je veux glisser mes lèvres
du chaste au profane,
sur ton cou allongé
sur ta mâchoire,
comme un gamin.
Ton corps est une énigme.
Tantôt tu es pleine, actrice, outil au service des histoires.
Tantôt tu bouges comme une adolescente.
La fragilité rigide des épaules
qui veulent embrasser quelqu’un.
Je voudrais déraper. Déraper dur.
Déraper comme la première fois,
comme la dernière aussi.
Elle est chouette notre maladresse.
(Courir avec toi le long de la nuit.)𝐒𝐚𝐧𝐬𝐓𝐢𝐭𝐫𝐞_𝐋𝐞𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬
Ne pas avoir le Temps
comme ennemi.
Ne pas le haïr, c’est ne plus haïr
la distance qui me sépare de toi
Tant physiquement
que métaphysiquement.
(puisque le Temps est temporaire.)
Le Temps.
Le Temps n’est plus une ligne.
Je l’ai déjà dit.
Mais quand je me réveille le matin
de mes longs rêves
Il est parfois épuisant de sourire.
Je suis un éboueur de l’Univers.
Je ne dois plus haïr le Temps.
Je dois le comprendre comme un frère qui m’aide à grandir,
à structurer mes actes
et mes désirs.
Plus facile à dire qu’à faire.
Si je comprenais son mystère,
tout serait terminé.
Je serai présent
à chaque instant de vie.
Vraiment mes chers :
de moi
vous ne voyez qu’un fragment ;
de moi,
vous ne jugez
qu’un fragment.
Comment vous le faire ressentir ?
Comment vous le faire comprendre ?
Vous bâtissez vos vies
comme des empires
sur des fleurs décadentes.
Cela m’attire
et ne m’attire pas.Aujourd'hui, après moultes renvois et contretemps, c'était le démontage du "Livre des Âmes" au Parc des Sculptures Monumentales.
(après les photos elle datent d'il y a plus d'un mois, mais kesstuveux... au moins c'est zouli ! au passage merci à l'amie @ansuz___music, d'avoir prêté ta silhouette pour la photo devant les portraits. Toujours la classe !)
Merci encore à toutes les personnes ayant soutenu ce projet.
Si tout va bien, l'expo vous sera de nouveau proposée dans le futur élastique. Nouvelle forme, peut-être nouveaux personnages. Très certainement en intérieur, à Nantes ou à Paris. Et avec un bouquin à la vente en prime, pour retrouver vos bouilles favorites !
D'ici là, les âmes vont faire dodo pour retrouver leurs couleurs.
Joyeux automne et joyeux hiver !
Et pensez printemps (sic).Aperçu de l'univers
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - "𝘓𝘢 𝘊𝘢𝘵𝘢𝘣𝘢𝘴𝘦 𝘥𝘶 𝘙𝘰𝘪"
Le seigneur sommeille,
Sa chair devenue rêve,
Devenue sel.
Œdipe Roi
Vainqueur du Sphinx.
Jadis criminel,
Jadis motard,
Aujourd’hui Roi.
Tandis que la Peste consume son pays
Il élucide l’antique meurtre
Qui a provoqué la colère divine.
Le Cristal le tient en son sein,
Le préserve de l’oubli.
Que trouvera-t-il dans l’Hadès ?
Déjà plusieurs jours qu’il rêve
Sans vie.
Sa fille et ses prêtres
Réchauffent
son corps
vide.
Se réveillera-t-il ?
Fera-t-il jour sous ses yeux ?
Tandis que planent sur ses enfants
Des fureurs d’ombres
et d’hommes ?𝐆𝐑𝐀𝐒
Un corps, oui.
Il m’apparaît que cette société
se voudrait fable des corps qui parlent.
Mais voilà ;
L’idée des corps
fait corps face à d’autres corps,
Des corps
qui tapissent et asphyxient
leurs congénères :
Règne génétique pour les uns,
bouboule de Sisyphe pour les autres.
Et de tous ces corps naît une prouesse de vanité.
La laideur des poids des corps
incorporées aux valeurs
Sans vergogne.
D’un côté on humilie,
on prescrit, on agresse ;
De l’autre on repeint de dorure chrome anglo-saxonne
L’impossible masse de tristesse.
Comme une alcoolémie linguistique pour occulter notre misère d’être...
GRAS.
Sommes-nous gras,
Sommes-nous moches
Sommes-nous encore des bipèdes ?
Sommes-nous sexuellement potables
GRAS ?
Même
si nous n’avons pas de portefeuille
GRAS ?
Notre œil à nous aussi
aime l’harmonie.
Mais comment faire
lorsque tout le corps souffre
de la moindre course ?
Quand il n’y a guère de plaisir
dans la sueur,
Dans l’accomplissement de tâches ?
Comment expliquer
les remontées gastriques
au moindre effort,
Les duels dans le miroir interminables,
Et toute cette haine que l’on s’inflige
Tandis que la bouche avale,
avale, avale, avale…
Et quand on essaye de faire front,
Sentir les regards de politesse
sans envie
De celles et ceux
qui regardent déjà ailleurs ?
Devoir subir
les louanges apportées aux autres,
Aux tributaires des bons gènes ;
Comme si le respect, le mérite,
se mesurait
En pourcentage de masse grasse ?
Dans le monde qui voue un culte au
« travail »
et à
« l’effort »,
Les « tricheurs » sont rois.
Quel monde reste-t-il pour les rêveuses,
Les rêveurs
Les Désincarnés,
Qui croulent sous le poids imaginaire de la balance ?
Ceux qui ne sont qu’esprit ?
Faut-il se résigner à courir et souffrir ?
À devenir des cyborgs ?
Ou des cobayes alchimiques ?
N’y a-t-il donc pas,
Au bout du rouleau,
Une voie hors de la tempête
Sans bouée ?Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘋𝘪𝘷𝘦𝘳𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 / 𝘛𝘩𝘦𝘣𝘢𝘯 𝘋𝘢𝘯𝘤𝘦𝘧𝘭𝘰𝘰𝘳
𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄
Ah, ne méprise pas le divertissement !
Se détourner de la tragédie semble, dans cette famille,
le pêché plus impardonnable que l’adultère.
Ou que l’inceste.
Heureusement que nous sommes vertueuses, hein ?
Pourtant, se divertir ! Diverger, sortir !
Dérailler. Du lit du fleuve, nous levons nos queues de sirènes ;
nous nous glissons enfin hors du sillon pour découvrir la forêt.
Des peaux d’hommes ou des étangs.
Nous en apprenons plus qu’une vierge sur la virginité
en la perdant dans le plaisir, selon nos propres termes,
que dans les interminables écritures des temples.
C’est ça, se divertir.
Ce n’est pas de la distraction, ni de la fuite,
mais de la recherche intense !
𝐀𝐍𝐓𝐈𝐆𝐎𝐍𝐄
Et l’objet de la recherche ?
Outre tes batifolages ?
𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄
J’vais te dire…Le dehors et le dedans.
L’espace entre. La divergence.
La compréhension.
Le sang de nos frères aurait pu être évité,
s’ils avaient un tant soit peu considéré leur entourage
comme des êtres conscients et vivants. Etrangers à leurs valeurs, leurs désirs, et à leur esprit.
Mais c’est là votre problème à tous…
Vous n’existez que pour vous-mêmes.
Les titres de vos histoires sont des éponymes :
Vous ne voyez que l’Outre-tombe.
Et vous jugez le monde depuis un livre d’images.Aperçu de l'univers
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - "𝘛𝘩è𝘣𝘦𝘴, 𝘈𝘯𝘵𝘪𝘤𝘩𝘢𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘊𝘪𝘵é 𝘥𝘦 𝘭'𝘏𝘢𝘥è𝘴"
Thèbes, ville morte et immortelle.
Ses néons guident les âmes qui cheminent au milieu des habitants.
Les âmes, les ombres, transitent toutes par le fleuve.
Prélude au Styx, qui court dans les profondeurs de la cité.
Il y fait jour une seule fois par semaine, le jour de Zeus Olympien.
Le reste est consacré au Zeus Seigneur des Terres Souterraines ;
Hadès maintient par son Cristal un bouclier de pénombre,
protégeant la ville des attaques et des intrus.
Être un citoyen de Thèbes est une chose particulière.
Il faut accepter une vie de plaisirs clos.
Peu de festivités ont lieu dans les rues. Tout est secret, dissimulé. L’existence y est pourtant confortable,
pour peu que l’on respecte les rites.
Les bars et les établissements de plaisirs sont légion dans les souterrains. La ville haute (l’Acropole) est le domaine des Labdacides et de leurs proches. Les palais sont reliés à la Cadmée, et le grand Cristal resplendit dans la salle du trône.
Les prêtres sont les garants de ce lieu, bien plus que les souverains.
Cela fait maintenant
plus de dix ans
que le Cristal ne communique plus avec son protecteur,
le Roi Œdipe.
Les courtisans s’inquiètent.
Une étrange pestilence psychique menace d'engloutir la ville.
Certaines citoyennes et citoyens sont frappés d'une maladie les rendant irritables et changeant, pulsionnels, sans qu'ils puissent contrôler leurs instincts les plus sombres. Les scientifiques royaux tentent de comprendre le phénomène, mais l'espoir s'assombrit dans le silence des beaux quartiers.
D’autant qu’au-delà de la bulle des ténèbres chtoniennes,
des rumeurs d’autres villes parlent d’une ligue de peuple révoltés, ayant réfuté et démontré l’absence des Dieux.
On raconte également que de grands progrès seront accomplis par les hommes, si seulement la machine s’infiltrait dans les entrailles du Cristal…𝐆𝐀𝐌𝐈𝐍
circa 2009.
in Urbe Londinium
Fast travel to :
2022 Anno Domini
La Gazoire Castrum.
#texte #profilepic #quickanddirty #introspection #lettreasoi #semiparodie #ratage #autodérision #souvenirs #amour #voyagedansletemps𝐓𝐔 𝐌𝐄 𝐌𝐀𝐍𝐐𝐔𝐄𝐒
Tu me manques.
Et je vais dire quoi ? Je vais dire rien.
Je vais prétexter que rien ne me touche,
Je ne parlerai de rien.
« Je t’aime
Tu me manques »
Sont des gravures interdites pour les bouches célibataires.
On ne les autorise
qu’à conquête d’amour finie.
Et moi j’ai l’âme d’un roi ;
Pas d’un guerrier.
J’emmerde la conquête.
Mais tu me manques.
Tu me manques. Ton sourire me manque. Tout me manque.
Je me désaltère à la lueur de tes pensées
Je traque le réveil de tes mots, je ne désire que ta sensibilité,
Ton intelligence
Ta liberté
Je veux ton intelligence dans mon lit.
Je voudrais te voir
Comme je voudrais voir une apparition mystique
Un feu de chagrin
Me bouffe
Les croquettes.
Wouaf.
(Le chien de la vie, de la ville, c’est moi)
Je me mords la queue
Et j’aboie
Et c’est futile : le manque
N’attire
Que le manque.
Je donnerai mon cœur à la première
Qui saura le voir.𝐂𝐇𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐀𝐏𝐔𝐓𝐀
" Oiseaux de beauté
Qui veillent sur nous
Leurs pattes appuyées
Sur nos rêves doux
Des anges attablés aux PMU du coin.
Déguisés,
Ils ont le nez rouge
Le loto à la main.
Pourtant, sans crier gare,
Ils t’aideront soudain
à voir dans le noir,
à déceler le lointain.
Ce ne sont pas leurs mots
qui te viendront en aide
Ni leurs sabots glaiseux
Pâles
Ni leurs peaux trop frêles
Mais au-delà des prénoms,
au-delà des corps,
Une lumière jaillit
Et ton âme s’honore.
Ah, vie !
Serments secrets que l’on raffine
Comme des voyages qu’on s’imagine
Et si je devais refaire mes choix
Je m’écrirais plein de blablas
Plein de cantiques,
D’aventures solaires,
Pour finalement
tout me refaire :
Les joies les peines ;
Comme une sœur
à l’identique. "
𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-24 13.54.58 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘦𝘳 @babpravi 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘴𝘩𝘰𝘳𝘵 𝘤𝘶𝘳𝘭𝘺 𝘩𝘢𝘪𝘳 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘪𝘯𝘨 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘨 _𝘝𝘰𝘪𝘭à_ 𝘢𝘵 𝘴𝘶𝘯𝘳𝘪𝘴𝘦 𝘰𝘯 𝘢 𝘴𝘬𝘺 𝘧𝘭𝘰𝘢𝘵𝘪𝘯𝘨 𝘱𝘢𝘭𝘢𝘤𝘦, 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘣𝘪𝘳𝘥𝘴 𝘰𝘧 𝘭𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘢𝘳𝘰𝘶𝘯𝘥, 𝘥𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘢𝘳𝘵
#dalle2 #frenchsinger #woman #songwriter #barbarapravi #chansonfrançaise #tribute #fantasyart #poésie #écritureautomatique #singing #cityinthesky #sunrise #birds #voilà #art #aiart𝐉𝐀𝐙𝐙𝐌𝐔𝐑𝐀Ï
Horizons de cuivres
Jam-session de l’aube
Ma main a la pluie
Mon sabre est un autre
J’ai consacré ma vie
A l’écroulement des fauves
Sur les notes d’une rose
Le cul des choses
Mordu par l’arthrose
Maintenant je joue je vis
Le jazz résonne dans une corde de nuit
Il n’y aura plus de morts ni de conflits
Si mon souffle explose
Si mon souffle s’impose
Si mon souffle jouit
Sur un rythme de prose
Je serai feu
Et poésie.Publication tardive mais guère oubliée !
Le 24 juillet s’est tenue l’inauguration de mon exposition « Le Livre des Âmes », au @parc_monumental Mouzeil-Téillé.
Merci infiniment à Jean-Claude Lambert d’avoir permis à ce projet d’avoir lieu au sein de son chef-d’oeuvre vivant. C’est un véritable honneur !
L’exposition sera visible jusqu’au 10 septembre, date à laquelle aura lieu le festival du Solstice d’Été (prévu initialement en juin).
Je serai présent toute la journée pour réaliser des textes-portraits inédits pour les visiteuses et visiteurs qui souhaiteront se prêter au jeu !
(Merci à @chloe.lsvr et à Nathalie Riot pour les photos)
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Série de scènes
"L'éclairée à la flamme"
(Première partie)
Le poème lié à ces œuvres se trouve sur la publication à droite.
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𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
Pour mater du bois peint par des machines
et lire les histoires qui se cachent derrière !!!
Pour chaque visage, un récit.
Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
(Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
Voilà, voilà, voilà...)
#vernissage #livredesâmes #nicolazaccheddu #parcdessculpturesmonumentales #jeanclaudelambert #art #artexhibit
#portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
#paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
Pour mater du bois peint par des machines
et lire les histoires qui se cachent derrière !!!
Pour chaque visage, un récit.
Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
(Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
Voilà, voilà, voilà...)
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du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
Pour mater du bois peint par des machines
et lire les histoires qui se cachent derrière !!!
Pour chaque visage, un récit.
Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
(Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
Voilà, voilà, voilà...)
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#portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
#paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre𝐋𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐇É𝐑𝐎𝐌𝐎𝐍𝐄𝐒
" J’aimerais être plus que des mots à tes yeux.
Même si ces mots s’infiltrent, même si ces mots peuvent galvaniser ta peau, faire des plis sous tes vêtements.
Les mots ne sont pas une bouche.
Ni un corps.
Ils ne peuvent pas se placer dans le creux du dos pour te dire : « je ne te laisse pas tomber ». Je te soutiens, tu peux te reposer. Je te tiens jusqu’au bout.
Comment ça a commencé ?
Nous n’avions même pas eu le temps d’être conscients ensemble l’un de l’autre.
Y’a jamais eu la place.
Y’avait l’ouragan phéromonal d’à côté.
Ouragan-prélude à la mixtape de votre amour, compilation des complicités et des disputes assainies.
Ces phéromones c’est peut-être le destin vu par les matérialistes. Face à cela je ne suis rien, je ne peux rien, je ne devrais rien tenter et pourtant : me voilà aimanté encore et toujours vers toi, terre interdite.
Terre trouble d’amour.
J’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps.
Sentir les lignes chamanes de ta vérité.
Sentir leur nervosité puis leur apaisement.
Mais comment faire cela sans créer davantage de problèmes ?
N’empêche, pendant un instant, j’étais libre. Libre d’être tendre avec toi.
Pour que tu sois heureuse,
je suivrai le cœur qui bat pour toi.
Je suivrai la route.
Mes mots
pour te donner un peu de baume
Les jours où les phéromones
ne suffisent pas.
Il me suffit de contempler ton beau visage
Pour comprendre que certaines choses existeront à jamais, même si le monde s’effondre.
On ne perd jamais rien quand on aime.
Et un jour, mélangés dans une traînée d’étoiles, allongés en poudre sur une comète, on s’aimera à la folie comme des usines incandescentes.
Toutefois, si les choses changeaient auparavant, et que mes mots devenaient à leur tour des phéromones,
Préviens-moi.
Préviens-moi. "Impro du jour,
texte mineur.
« Dégats des mots »
#poésie #quickanddirty #amour #rupture #ruptureamoureuse #lassitude #irréparable𝐒𝐄𝐑𝐌𝐎𝐍
Alors comme ça, ça veut pas respecter l’avis
la vie
des femmes ?
Alors comme ça on veut jouer les patriarches-grenouilles
Qui se paluchent le zizi dans les bénitiers d’église,
mais qui veulent pas s’essuyer les mains ?
Qui veulent s’essuyer sur le dos des autres ?
Alors ça fait le bellâtre sur les plateaux télés ?
Alors ça fait le zozo soi-disant inclusif ?
Ça dit « mon corps mon choix » mais juste une fois sur deux, quand ça vous arrange ?
Alors ça fait le mec haineux ?
Alors, ça fait le connard néo-néo-green-post-capitaliste ?
Alors, ça
CHIE DANS LA COLLE ?
Je vous invite au réveil de l’âme.
Sans attendre.
VOUS
Qui dites,
Qui faites les saints de pacotille
Costards pingouins.
VOUS
Qui avez plus de crimes
que tous les larcins commis par les pauvres
Réunis
VOUS
Qui donnez les leçons
Qui osez croire
Qu’il vous incombe de déterminer ou non
L’incarnation des êtres :
VOUS
avez tous été femmes.
VOUS
Avez connu les viols,
Les violences
Qu’aujourd’hui vous infligez
Aux Vivantes.
VOUS
DEVEZ
VOUS
REVEILLER.
VOUS
DEVEZ
CESSER.
VOUS
ÊTES
RESPONSABLES.
VOUS AVEZ
UNE
TACHE
SUR LE CŒUR
VOUS
POUVEZ
ENCORE
VOUS
RESTAURER.
Si vous saviez
Comme le temps
Vous manque…
Ce que vous croyez être le juste
Est en vérité l’ombre du Destructeur
Qui vous sépare de l’Un.
VOUS NE COMPRENEZ RIEN AUX DROITS DE LA VIE ;
VOUS NE COMPRENEZ RIEN AUX CORPS,
AUX ECHANGES,
A LA FUSION
ENTRE CORPS ET ÂMES.
ET VOTRE MORALE
EST POURRITURE INFÂME DE DOMINATION.
La vertu,
l’amour que prônait
L’anarchiste de Bethléem
N’empiète pas sur la vie des autres.
LAISSEZ LE CHOIX.
Cessez de chier dans la mer.
Merci.𝐏𝐄𝐍𝐃𝐀𝐍𝐓 𝐐𝐔𝐄 𝐓𝐔 𝐄𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄
Pendant que tu es belle,
pendant que ta gloire se lève
sur les scènes d’Italie,
je me lève
comme un arrosoir
dans les toilettes froides.
À cette heure,
à cette heure tu répètes déjà.
À cette heure,
Je dois expliquer pour la millième fois à mes parents
que je suis triste,
mais que c’est pas grave,
et que la vie continue,
et que je tiendrai bon.
« Ne vous inquiétez pas »
(en lettres d’or.)
À cette heure,
à cette heure mes yeux s’allument ;
et je pense avidement à toi.
Je construis les interminables silences
qui nous séparent,
je les peuple d’ectoplasmes désirés.
(je l'ai fait pour toi comme je l'ai
fait pour d'autres.)
C’est dit :
Je voudrais être une banshee joyeuse.
Je donnerais volontiers ma vieillesse,
pour me réincarner quelques années de plus,
sous les traits
de ce poisson blond, doré,
que tu as tant aimé,
que tu aimes encore.
Pendant que tu es belle,
Pendant que tu rayonnes,
Être un tant soit peu
ton obsession
serait un crime et une ivresse.
Et je la convoite,
sans pour autant y croire.
J’échafaude des escalades
Quichottesques, cyranesques,
pour gravir l’échelle invisible.
Si seulement c’était possible,
de cracker les codes de ton désir
comme un BONHOMME ONE'O'ONE !
Faire en sorte que ça
monte comme la mer,
que ça
wingardium leviosa
quand tu me touches,
que ça soit simple et sain !
(Qu’on fasse l’amour !
Qu’on fasse l’amour,
putain de bordel !)
« Ne vous inquiétez pas. »
« Oui, promis,
j’ai arrêté de penser à elle »
« Oui bien sûr,
elle ne me mérite pas »
« Oui bien sûr,
je vais m’aimer moi »
« Oui bien sûr,
je vais rencontrer des gens »
(Mensonges, mensonges !)
Et pendant que tu es belle,
que tu es fatiguée,
que ta journée a été
vraiment merdique,
et que vous avez refait dix fois
une très longue scène,
Voilà encore
que tu reçois un message de moi.
Frustré,
hésitant,
plein d’amour,
plein de faim,
plein de peur.
Tu soupires.
Et le téléphone se retourne,
face cachée.
(« 𝘗𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘢𝘳𝘥 »)
Tu as raison.
👇DAGGERKLIMT-
retour à la caverne-musée-égotrip du Premier Ermite.
On expérimente avec des textures « carton-pâte », notamment pour les rochers, afin de créer une ambiance plus stylisée et raccord avec ce monde de trompe l’oeil et peinture.
(Trompe-l’oeil est d’ailleurs le mot-clé de ce niveau.)𝐌𝐄𝐍𝐒-𝐌𝐎𝐈
Mens-moi.
Fabule-moi à la tronche.
Donne-moi le fil de l’araignée
que je grimpe dessus
que je remonte les tatouages du malheur
jusqu’à la pointe estompée de Dieu.
Je ne peux plus sentir
les opérations rationnelles de la rencontre.
Je ne peux plus vivre
de croquettes-vomi
juste parce qu’on a bientôt 30 ans
et que j’ai loupé le coche conjugal.
(Plutôt crever que lire encore une fois
“fais-moi rire”
et
“moins d’1m80 swipe à gauche”)
Mens-moi, je t’en supplie.
L’amour propre c’est fini.
Je prends ce que t’as à me dire :
Trois lignes tous les six mois ?
Ok.
Ghosting dés que je te parle d’amour ?
Ok.
“Salut ! Ah, je suis désolée,
j’ai pas eu le temps de répondre à tes messages.”
Ok, vas-y. T’excuse même pas. Je m’en bats la saucisse avinée.
Piétine.
Plus le temps d’avoir la honte. Je m’en contrefous.
Allez-y moquez vous.
Moquez vous des deux likes sur mon profil.
Moquez-vous de mes rêves romantiques
Moquez-vous de mon ambition, de ma flamme, de mon hubris.
Moquez-vous de mes fréquentes envies d’uriner en public.
C’est bon pour la santé de toute façon. Tu veux que ça me foute quoi ?
Tout ça ok. Mais mens-moi.
Mens-moi s’il te plaît ma chérie, mon âme, ma vie.
Mens-moi de tout ton corps.
Donne moi ces miettes, et de ces miettes
je ferai des nuages en palaces.
Donne-moi cet amour là, sincère, même mince,
et alors tout le reste ce sera fleur de lotophage
et Desproges & Chill.
Mens-moi et je travaillerai l’esprit léger
Tant que je peux croire à une histoire avec toi.
Qu’un jour je puisse te câliner, te parler,
te faire goûter les roses de mon pays.
Mens-moi pour que je me réalise, pour que je crée pour toi
le rôle qui forgera l’Histoire.
Mens-moi.
Mens-moi, et j’affronterai l’accouchement de l’amour-propre
dans ma solitude.𝐏𝐑𝐎𝐉𝐄𝐓 𝐀𝐍𝐀𝐍𝐊𝐄
"𝘐𝘴𝘮è𝘯𝘦 𝘦𝘵 𝘈𝘯𝘵𝘪𝘨𝘰𝘯𝘦 - 𝘈𝘶 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘯"
Aperçu de la Scène V.
Swipez pour voir.
(𝘌𝘵 𝘻𝘰𝘰𝘮𝘦𝘻 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘪𝘳𝘦, 𝘥𝘴𝘭)Voici à vous le lien du podcast de l’émission LOCO LIBRE, consacrée à mon travail, animeé par la fantastique Nathalie Jamin et la brillante Caroline F.
Enregistré au @grandlieuduconte, sur @radiograndlieu
⬇️🙌⬇️
https://audioblog.arteradio.com/blog/198276/podcast/211957
Au programme 45 min d’interview dans laquelle j’essaye de faire des phrases qui veulent dire des trucs cohérents, franchement, venez rigoler ça vaut le coup 😊
Et pour les interludes musicaux nous avons deux pièces sublimes :
« Ruines » de Brutus Yukus
et
« Smisurata Preghiera » par Fabrizio De André
(Et si ça ça vous attire pas je sais pas ce qu’il vous faut !)
Bonne écoute ☀️🦋" La mémoire du monde
dans mon cœur
est une varicelle.
Imagine recevoir les contradictions
d’un milliers de voix par jour.
Imagine
essayer de vivre pour toi-même
malgré tout.
Echouer.
Affronter la nuit
des hordes astrales de violeurs,
et les dissoudre enfin,
non sans cicatrices.
Imagine devoir reconcevoir
toute ta notion du temps,
devoir réaccepter
des superstitions
comme des logiques scientifiques
purement techniques,
les étudier,
et de surcroît passer pour un con.
Encore
et encore.
(tout en conservant ton esprit critique)
Quand je l’ai rencontré, le “moi-lui”,
dans le miroir de mes nouveaux souvenirs,
il m’a dit,
indirectement,
qu’il dormait dans le soleil
et que son rôle était politique.
C’est tout.
Je ne connais même pas encore son nom
(mon vrai nom ?)
Tout ce que je sais, c’est que j’ai dû accepter d’élargir mes horizons.
C’était ça
ou le court-circuit.
Maintenant,
il faut que le temps passe.
Il faut que le temps passe et mette à nu
et rende compréhensible aux yeux d’autrui
ce que j’essayais de dire depuis le début.
Mes vœux d’amour
comme mes prochains combats. "
#poésie #rêve #surréalisme #mystique #texte #cassandre
#dreambywombo𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐌𝐀𝐂𝐇𝐈𝐄
Est-ce que je vis pour la vie des autres ?
Pour me comparer aux bonheurs des autres ?
Est-ce que je respire pour contempler
jouir
les
autres ?
Je sens
jusque dans ma verge
mon déterminisme social.
Ils se flairent comme des molosses
ils s’aiment comme des dieux.
C’est comme inscrit dans les patrimoines olfactifs.
On dirait que c’est casuel, aléatoire
mais en fait
ils se reniflent.
Ils se savent.
Dés les premiers regards,
ils se croisent le cœur en toute connaissance de classe.
En toute connaissance de classe, la réussite leur vient.
Et toi, tu ne la toucheras pas.
Tu ne pourras pas altérer
Ses phéromones de classe.
Y’avait déjà ça dans Topolino,
dans le Journal de Mickey ma gueule.
Donald et son cousin Gontran. Déterminisme social. “la malchance”
(J’aurais dû m’en douter…
"Tu trouves pas qu'ils vont bien ensemble ?")
Évidemment que fondamentalement,
nous venons de plus loin que ce monde.
Et que nos liens sont plus profonds que ces bêtises.
Mais pour le moment, y’a l’absurdité
de ce plafond de verre,
de l’incarnation,
de cette mise à terre brutale, de ce rabaissement
continu
et involontaire.
Ainsi, râcle la terre petit homme !
ta colonne vertébrale est programmée pour manger les patates
et les vers,
pas pour baiser les lèvres des dames ;
des grandes princesses nordiques acclamées
dans leur monde entier.
Si le fils du seigneur s’était amusé de toi,
jadis, de ton esprit peu commun,
vous n’aurez pour autant jamais la même vie.
Peu importe tous les effleurements
Tous les passages parallèles,
les petites sphères qui se croisent.
Tu te répètes à l’envie :
“Si seulement j’avais fait d’autres choix,
j’aurais eu ma chance,
j’aurais été avec eux.”
Non.
Tu aurais souffert davantage
Tu aurais été aux premières loges.
Tu les aurais observés s’unir
sans pouvoir détourner le regard.
Tu ne seras jamais l’un d’entre eux.
Tu ne seras jamais
“entre eux”,
à moins que
que...
que...
👇𝐃𝐀𝐆𝐆𝐄𝐑𝐊𝐋𝐈𝐌𝐓 - 𝘊𝘢𝘱𝘵𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘥'é𝘤𝘳𝘢𝘯 𝘥𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴, 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪è𝘳𝘦 𝘻𝘰𝘯𝘦 𝘥𝘶 𝘫𝘦𝘶.
Une sorte de mix entre un vaisseau-mère, un temple antique, et un au-delà brumeux. Votre personnage vient de ce genre de lieu. Une sorte de "White Lodge" en plus soft (si vous avez la réf cœur sur vous !)
Esthétiquement, c'est un peu psyché-cheap, mais c'est fait exprès, avec un zeste de 2001 Space Odyssey en prime (et si seulement on pouvait utiliser Pink Floyd pour la bande son...olàlà !)
𝐏.𝐒 : Au fait, je n'ai pas lâché la poésie et la littérature rassurez-vous, c'est juste que chaque chose prend son temps. Mais tout viendra 🌞
#rpgdeveloperbakin #gamedev #aiart #bakin #rpgmaker #indiegame #klimt #picasso #wombodream #wombo #conceptart #poésie #daggerfall #immersivesim #earlydraft #demo #notyetagame #screenshot #thegumyoulikeisgoingtocomebackinstyle #2001spaceodyssey/WHEN TANUKI LOVES KITSUNE/
Accalmie
sur tes joues dorées.
Au summum
de tes doigts d’araignée
L’aumône d’une
bisette discountée
bébé
« Tanuki »,
tu m’as appelé
Je suis là
ma belle Kitsune
je ne te lâche pas
je ne fais
que commencer
Ne pense pas
pouvoir
me friendzoner
la danse se fera
à égalité
si mon désir féconde le tien
un de ces quatres
les murs vont tomber.
Corpulences rivales
Ton instinct te dit que nos corps
se touchent pas pareil
tu ressens rien de piquant
mais nos yeux se cherchent
dans l’interstice des rêves
Et nos poignées de doigts
peuvent cacher
une goutte sensuelle.
Oh Kitsune !
Envie de pleurer !
Envie de rire
Envie de t’aimer
Envie de faire trembler
Envie
de te caresser
Envie de douter
Envie de se rassurer
Envie de monter
Envie de…
Ki-tsu-ne !
Je viens t’enivrer
Je viens te défier
Redistribuer
Je viens m’infiltrer
depuis les
rebords de ton monde
dans les bas fonds
je prends la voie
la plus longue
love is not war
ma douce
love is love
and love is dawn
Ta-nu-ki
de corps et d’esprit
comme un roi
dans ton réduit.
Tu ne vois pas
que je meurs d’envie ?
(mais si mais si
bien sûr que si ma mie !)
J’pars perdant
mais au fond de l’envers
Y’a un trou qui mène
au sommet de l'endroit
(C’est de la bassline
mythologique)
Je viendrai
après la pluie
je viendrai
faire l’accalmie
pour ta vie.
Count on me
lay on me
think of me
but don’t toss me
baby
I won’t let you down
but I won’t give you up
*Tatakae* is my motto
my soul and my thought
I and I played so long
my lonely game
So I won’t give up
Until I faint 👇« Colette la Pistolère et Seb le Vélib cherchent un CDI en traversant la rue, suivant une vieille légende. »Circa 2045. #postapo #débile
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𝐓𝐨𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝'𝐚𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞
" Parfois tu as le regard dur,
surtout quand tu travailles.
Sur les photos tu as l’air d’une statue
de capitaine mercenaire,
tu ressembles à l’actrice
dans un film de SF
qui balance des répliques techno-tectoniques comme :
“Déflecteurs ?
Arrimez l’inclinaison sonique
à exactement Mach-4 sur la position du croiseur.
Et je veux pas voir un seul
de vos p’tit culs bleus paniquer
avant mon signal, c’est compris ?”
(Mam, yes mam !).
Alors tu penses, c’est d’autant plus extraordinaire
d’avoir la chance de te connaître un peu en vrai.
Ton sourire est réel,
plus réel que les murs du théâtre ou du cinéma. "𝐌'𝐞𝐧𝐜𝐫𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐢.
" J’aimerais là,
tout de suite,
faire frissonner tes braises.
Ta culotte en bas,
Ta dentition maligne,
Exposée au plaisir.
J’aimerais caresser ce ventre
d’émotions et de muscles.
J’adore te voir lâchée,
Vraie, royale,
En plein jour.
Léchée contre la vitre.
Ta belle lune face au monde.
T’envelopper de force,
T’envelopper de toute mon âme.
Ô valeureuse,
laisse moi te chamailler le doux !
Te titiller le portail,
T’honorer le cou.
Je veux m’encrasser de toi. "- Juicer.io lets you easily create and embed social media feeds like this one on to your site for free!
THE GHOST WINDMILL RESTAURANT
« Nourrir le monde m’a donné faim.
Au festin :
Caramel bulbe salé.
Salade en frites.
Vinasse d’épeautre dépiautée trahie,
Et Carambarade d’écrevisse
en humour Moires.
Miam !
Que voilà beau menu !
De quoi élaguer nos exosocquettes
de la puanteur des pieds
nofakepieds.
Mmmmh…
La suite !
Fantasie-palabre en smiley faisan.
Douceur agréée
en coulis de pois verts.
Salami de sénateurs
sous fond d’acoustique sociale.
Décoction digestive
de prunes-aux porcs en place,
servie avec le cake.
Deuxième round !
On repart sur
de la saucissette
en beurre comptable.
Fuite économique
assaisonnée de marbre.
Palimpseste agresseur
(chabardé aux signes astrologiques).
Et puis estafilades de fruits.
Brochettes léguminées
d’images rigolotes.
On arrose de beaucoup de jus.
Saveur néant acrylique.
Pour conclure :
Mélasse arithmétique.
Printanier coulis de soupes à l’aise.
Diocèse de faux vivants,
Sélectionnés depuis les rebords
de la polis.
(Cherry picole-ing)
C’est parfait !
En foule musique !
Le repas est servi.
(Comment ça t’as plus faim ?) »J’ai écrit un recueil en décembre dernier.
Ça s’appelle
« Poèmes à Lightning ».
Et il est tout illustré.
C'est un peu cher, mais si t'es déter' tu peux te le procurer ici ⤵
(https://poesie.io/nicola-zaccheddu/poemes-a-lightning)
(Merci @poesie.io, le rendu est superbe ! Et votre coup de cœur m’honore ✨)
Ça parle d’amour bien sûr, mais aussi en filigrane, on retrouve l’histoire d’un désir d’être, d’un désir d’oser vivre en dehors du blabla interminable du monde. Aimer qui on veut, juste parce qu’on le sent. Et tant pis si c’est pas optimal, pas parfait. Pas réel peut-être.
Ce livre est une déclaration d’amour et un appel à la révolution.
À jeter aux chiottes la construction et la déconstruction, à tirer la chasse sur le militant et le moraliste.
C’est aussi une incursion dans la problématique de l’avenir, des choix, du destin, du libre-arbitre, du temps.
Du droit de désirer une vie différente, une réalité plus extraordinaire qu’un gentil embourgeoisement coloré de rouflaquettes sociétales.
Mais tout ça vous ne le verrez peut-être pas, et ce sera très bien !
Car pour finir, ce recueil, c’est peut-être simplement la toute puissance d’une petite tendresse…
Parfois, tout ce qu’il vous faut,
c’est rencontrer une fable.- Juicer.io lets you easily create and embed social media feeds like this one on to your site for free!
« Je pense à toi aussi souvent qu’à l’Amour.»
#imagopoetry #2
(#Amour , #mélancolie et #pluie. Et si Klimt avait travaillé sur Chihiro ? Sinon Gandalf est toujours à la plage… #wombodreamart)Recueil d’images formées sous Dream, à l’origine pour explorer les créations sensuelles, l’érotisme, les corps,la Passion, l’Amour.
Je n’avais pas forcément de texte pour les accompagner, alors je vais laisser la poésie de l’image créer des mots dans vos yeux et vos esprits ☺️Aperçu de l'univers
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - "𝘓𝘢 𝘓𝘪𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘌𝘭𝘦𝘶𝘵𝘩è𝘳𝘦𝘴"
𝐏𝐫ê𝐜𝐡𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐈𝐦𝐩𝐢𝐞 𝐚𝐧𝐨𝐧𝐲𝐦𝐞
(-5 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘭’𝘈𝘴𝘤𝘦𝘯𝘴𝘪𝘰𝘯, 𝘢𝘳𝘤𝘩𝘪𝘷𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘓𝘪𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘌𝘭𝘦𝘶𝘵𝘩è𝘳𝘦𝘴, 𝘈𝘵𝘩è𝘯𝘦𝘴.)
Existe-t-il des Dieux ? On pourrait en effet le croire, si on se basait sur notre ami, le merveilleux « bon sens populaire ». Après tout, qui n’a jamais vu la grandeur des Enfants-Cristal ? Ces lignées de nobliaux prestigiateurs capable de commander le vol des papillons, de guérir vos bobos, d’alimenter vos champs en détournant le lit des eaux ? Les plus bienveillants ont même daigné d’alimenter nos machines, de réaliser des cœurs d’électricité pour irriguer de lumière nos maisonnées
Et tout cela, au nom de Zeus, Hadès, Athéna, Aphrodite.
Quelle abondance ! Quelle prospérité ! Oui mais… pourquoi tant de limites ? Si ces Dieux généreux à la création immense sont capables d’offrir l’Olympe aux hommes, pourquoi sont-ils si… pingres ?
Si d’un bras levé une montagne s’érige, si d’une paupière battue un temple est dressé, pourquoi continuer à laisser vivre la misère ? Qui sont ces « nobles » ? Qu’ont-ils fait de si important pour mériter de tels pouvoirs ? Pour être les seuls interprètes, les seuls distributeurs des volontés divines ?
Mes amis ! Mes amies ! Regardons la vérité en face. La nature, la nature nous a fait deux jambes et un esprit ; ou devrais-je dire plutôt une ingénierie délicate, un cerveau qui tire les ficelles de nos scaphandres, pour accompagner nos pulsions et désirs. Où sont les dieux au milieu des tendons et des filaments ? Où sont les dieux dans nos pulsions de désir ? Depuis un millénaire au moins, nous autres courageux avons ouvert le ventre aux hommes. Nous avons examiné la manière dont la douleur, encore vivante, circulait entre les organes. Et toujours la même question : où sont les Dieux ?
* *
( À l'origine un groupuscule de philosophes banni d'Athènes, La Ligue des Eleuthères a gravi l'Olympe et constaté l'absence des Dieux. Ils sont depuis à l'origine de divers soulèvements populaires au sein du monde grec. Ils pronent l'industrialisation illimitée des Cristaux Divins. )𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑
Je suis plus étranger que vos couleurs de peau
Que vos phonèmes néo-colonisés.
Quand au tribunal de la gauche viagra
On me demandera mes papiers d’identité
Je jetterai mon visage à vos pieds.
Je vous demanderai pardon,
Pardon d’exister.
Oui je parle français
Mais c’est de la peinture
Dedans ça sonne sarde tibétain
Ça sonne atlante,
Ça ressemble à rien.
Et toutes ces interviews de gens que je m’enfile
mais il n’y a personne qui m’anime
L’amour reste mais tout les groupes se délitent.
Chais pas t’expliquer, rien ne sonne pareil
Entre le monde intérieur
Et le décor extérieur.
Je me reconnais pas dans ces discours
La seule chose inclusive chez moi,
C'est la traîtrise hérétique.
Mais qu’est-ce qui a merdé ?
Je devais pourtant m’intégrer
Devenir l’étalon
Le 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦𝘴𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘰𝘧 𝘢𝘱𝘰𝘭𝘰𝘨𝘺.
- fausse note -
Pas de belle voix pour chanter.
Pourquoi ça merde toujours
Pourquoi je glisse toujours
Pourquoi je suis jamais du bon côté
Est-ce que mon cerveau a grillé ?
Pourquoi ne pas faire tout ce que j’avais dit que je ferai ?
Pourquoi ne pas faire plus encore ?
Pourquoi les voitures ne m’intéressent pas ?
Pourquoi le boulot ne m’intéresse pas ?
Pourquoi donc je me sens si bien chez moi ?
Pourquoi au fond, tout ce que je veux ,
C’est toi ?
Pourquoi j’y arrive pas
A sonner comme un gens de bien ?
A penser ce qu’il faut ?
A s’abandonner au mal pour un bien ?
A faire les sacrifices nécessaires,
Prendre un prêt,
Bosser la terre ?
Projet de vie
Projet d'amor
404 Error
Ni queer ni homme
Pas d’revenu
On m’dit fainéant t’as vu ?
Comme les riches sauf que je le suis pas
Comme les dandys sauf que j’ai l’air d’un fat.
Et tous les intellectuels continuent de parler, condamner,
Et j’écoute poliment
J’essaye de calquer
Mais ça dérape parmesan
L’eau des pâtes me bout
Y’a rien qui me restitue à vous.
Alors j’fais des poèmes que tu lis poliment :
Je te remercie tellement. Je t’aime tellement !
J’espère un jour que je ferai enfin quelque chose
Que tu liras par plaisir
Qui t’appartiendra sans que tu me connaisses.
(Je t'aime.)
(Je te vois.)Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘋𝘰𝘶𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘈𝘴𝘺𝘮é𝘵𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝐏𝐎𝐋𝐘𝐍𝐈𝐂𝐄
Écarte-toi, frère. Il est temps de faire mentir notre jumelage. Peut-être que les prêtres vautours en bure avaient raison sur notre naissance… Nous n’étions pas destinés à l’unité. Nos couleurs différentes comme un présage.
𝐄𝐓𝐄𝐎𝐂𝐋𝐄
Tu parles en vain, Polynice. Tu parles en vanité, aussi. Qu’importent nos couleurs ! Je sais tes désirs cachés : avoir enfin la voie libre sur ta vie. Je t’ai toujours encombré de mes pensées. Qu’il était étrange pour toi, d’avoir un jumeau aussi peu désireux de changer le monde, un frère aussi lâche que les jupes ecclésiastes ! Mais vois-tu, ta folie me fait sortir du bois. Je ne me cacherai plus. Plutôt mourir que laisser un traître assassiner les Dieux. Peu importe désormais notre ascendance, ou la volonté de notre père.
𝐏𝐎𝐋𝐘𝐍𝐈𝐂𝐄
Quelle image piteuse tu as du frère qui t’a protégé, qui t’a appris à ne pas craindre ces ombres que je veux abattre ! Ces ombres que tu souhaites si ardemment protéger… N’aimes-tu pas ton peuple ? N’aimes-tu pas les voir sourire quand l’heure de l’abondance résonne par-delà les confins du monde ? Pour la première fois, nous avons la possibilité de faire un acte juste. Ce Cristal n’est pas un au-delà mais une prison. Des générations durant, nous n’avons été que des « élus » de pacotille ! Des geôliers, en vérité. Ce n’est qu’un monstre qui se rit de nous. Alors si vraiment nous sommes nés du même cœur, dans la même étincelle. Si vraiment nos différences n’existent guère, rejoins-moi, et dirige ta lame vers le cœur de la Mort !
𝐄𝐓𝐄𝐎𝐂𝐋𝐄
Je suis bien ton frère, mon amour. C’est avec tendresse que je te fais face, que je suis prêt à perdre ; car tu es bien meilleur guerrier et meilleur sorcier. Mais comme tu le dis-je trahirais le peuple si je te laissais passer. Car ce peuple ignare, tout comme toi, n’est que le pion vertueux d’une bande de vieillards frustrés et avides ! Une bande de charlatans ayant oublié le sens même du monde. Si le dernier Cristal rejoint son extinction…
𝐏𝐎𝐋𝐘𝐍𝐈𝐂𝐄
Quel enfant !
(la suite...)
👇Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘗𝘦𝘯𝘴é𝘦𝘴
𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄
J’aimerais pleurer Antigone. J’aimerais te claquer. J’aimerais te voir sourire.
Tu parles à qui, là ? Tu me vois ? Toutes ces phrases, toute cette diarrhée ! Mais quel verbe tu as ! Celui d’un livre, celui d’un vulgaire bonhomme de bouquin… Tu penses peut-être que Papa serait fier de toi ?
Hé ! Sans doute. Sans doute... La justice, l’honneur, la foi. Le Cristal. Le passage du Styx. La guidance des âmes. Ça sonne si beau, si fort. Ça sonne comme la gloire d’Œdipe. Papa. Papounet… Frérot.
Au trot, au galop ! Ah, elle est belle la famille ! Et après, on laisse les gens croire que c’est toi la petite rebelle ? Celle qui enfreint les lois ? Avec ta grosse moto filiale ? Et moi Antigone ? Moi j’accepte. Parce que même si je t’aime, j’ai pas envie que tu sois le centre de ma vie. J’ai pas besoin de toi, Antigone. J’ai pas besoin de ta narration glorieuse sur toi—même, enfilée comme un plagiat des héroïnes de Lesbos, que tu admires tant. Je m’en fous de toi. Je m’en fous de…
Non…
Ce n'est pas vrai.
Parce que si tu pars, si tu vas vivre ta folie, ce sera moi la cruche. Parce que j’aurais laissé la personne que j’aime le plus au monde se faire avaler par une famille stupide, par un monstre indicible d’égo, qui n’aura cessé de te susurrer que ta place était dans le sacrifice.
Pourtant regarde, regarde un peu ta sœur que tu regardes en traître, en lâche ! Si j‘aime les plaisirs, si j’aime m’amuser, si je préfère la prospérité à l’honneur... Ai-je pour autant rechigné ? Ai-je renâclé à l’exécution des complotistes, des synthétiseurs d’enfer ? Ai-je hésité à préserver les secrets ? Ai-je hésité à renoncer à mes envies d’amour pour un mariage politique, qui préservera le bonheur de la population ? Et plus que tout, malgré ma rancœur et mon cœur goguenard, n’ai-je pas pleuré notre Polynice, avec toutes les ardeurs d’une sœur qui perd une moitié de son âme ?
Ne suis-je pas celle pour qui le vrai courage, c’est de continuer à vivre ?
Vivre comme une princesse, une alcoolique, une prêtresse de l’ombre. Vivre. Et aimer tant que possible ?
Ai-je mérité ton mépris
en ayant choisi ceci ?BROTHERS AND SUNSHADOWS
Mon pauvre, dans quoi t’ai-je fourré ?
Tu es si loin désormais,
et moi
encore à la poursuite de ton ombre.
Pour me l’approprier.
Pour la dépecer
sans perdre ses pouvoirs de séduction.
Pour me la coudre sur les os.
Mes ancêtres, voleurs guerriers,
prouvaient leur courage
en dérobant les mustangs.
Ils me palîraient de honte
s’ils me voyaient chasser
l’encolure d’un homme.
La moulure d’un frère.
Moi qui pensais avoir sevré le lien d’égo,
moi qui pensais avoir ravalé ma façade.
Voilà que pourtant
subsiste purulente
la bête blessure.
C’est comme courir à contre pied,
c’est comme mille efforts
cassés sur le dos d’un sot :
lui qui rit
de voir l’agitation qui l’entoure
puisqu’il ne la relie pas
à des vérités frêles.
Tu as été le plus beau des aveugles.
Le plus beau des héros,
le plus beau.
Le plus beau.
L’ombrelle, le bouclier de ta grâce
qui m’intronisait auprès
des hommes et des femmes.
Et qui me laissait moi,
bête sentimentale et sauvage,
m’engaillarder de nouveaux élans.
Le bon temps.
Le bon temps pas vrai ?
Mais alors pourquoi
tant de mort
poussée dans le fleuron de l’âme ?
Que ne puis-je laisser enfin
cette saloperie
De chrysalide jalouse
Dans le passé qui lui appartient ?
Je le sais désormais :
la peau de ta gloire
est trop étroite pour mon âme.
Ton corps saillant,
ton aura de miroir-soleil
sur laquelle la bonne société
bâtit son édifice ;
ce sont là des choses
qu’un imposteur déguisé
ne peut pas revêtir.
Je sais tout cela.
Désormais, j’ai mon chant à chanter,
Mon opéra dans le désert.
Mon corps brisé ventripotent
Avec sa propre quête,
Sacrée.
Mais malgré tout,
aujourd’hui
la bifurcation
qui nous a séparés me hante :
Aurais-je connu l’effluve
De la meilleure ivresse de nos vies
Si j’avais suivi ton ombre
Juste un peu plus longtemps ?- Engage your users on social media with a Juicer.io feed on your website or blog for free.
𝐃𝐀𝐑𝐊𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐈𝐍𝐆
Sous le cerceau des eaux
Poussent les forêts de mon enfance
Pas de cerveau pas de souffrance
Juste
Une
Danse.
Une danse
une danse pour les fables
Une danse pour les contes
Une danse pour les sables
Pour les cités immondes
Pour les corruptions d’envies
Pour les souffrances
Les roses
que l’on oublie
Pour les passages
de vastes nuits
Et les cambriolages d’oublis.
Mais je suis nue
Seule face à moi
Je ne sais pas vraiment
Ce qu’il adviendra
Mais je danserai la nuit
Dans le matin qui s’ennuie
Et dans les ténèbres j’allumerai
La flamme qui te parlera
de paix.
(Cathédrale de jais.)
𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-24 12.26.41 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘚𝘪𝘯𝘨𝘦𝘳 @ansuz___music 𝘥𝘢𝘯𝘤𝘪𝘯𝘨 𝘣𝘦𝘵𝘸𝘦𝘦𝘯 𝘭𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴 𝘪𝘯 𝘢 𝘰𝘷𝘦𝘳𝘨𝘳𝘰𝘸𝘯 𝘤𝘢𝘵𝘩𝘦𝘥𝘳𝘢𝘭, 𝘥𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘢𝘳𝘵
#dalle2 #frenchsinger #woman #songwriter #ansuz #chansonfrançaise #tribute #fantasyart #poésie #écritureautomatique #dance #cathedral #ombreetlumière #art #aiart𝐂𝐎𝐑𝐑𝐔𝐏𝐓𝐈𝐎𝐍
" Nous avions tout pour nous plaire
Pour nous approcher du cœur enraciné
Entériné
Dans l’autre du miroir.
Nous avions tout pour nous aimer
Pour aimer passer du temps
Sous le feuillage
Mais qu’est-ce qui a bien pu nous embarrasser
Lorsque les idées mises à nu
Sonnaient moins vertes,
Sonnaient moins justes,
Que nos mains qui s’effleurent ?
Nous avons brisé le pacte
Nous avons brisé l’amour
Et c’est la peur qui parlait soudain
Et non nous.
Et c’est la peur qui brisait nos âmes
Et c’est la tête qui brisait nos cœurs
Et dans nos chairs les fragments du miroir
Ecartelé par nos cervelles en flammes.
Idéologie de malheur
Opinion étiquette
Assassinat dans l’au-delà ;
Séparation
Larmes
Et silence. "24.07.2022
Cliché-souvenir du vernissage de l’expo « Le Livre des Âmes », capturé par @chloe.lsvr
#livredesâmes#amour #colère #citation #poésie
𝐏𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐚 𝐣𝐨𝐢𝐞,
𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭é.
Je te salue, Éclairée.
D’opale vêtue, ton corps
Porté par tous les chaos
A versé tant de choses
Dans les pots d’ombres pâles
Qu’il s’en est saigné des quatre veines.
Éclairée, je t’en prie,
Reçois cette grâce,
Qui ne vient pas de mes mains.
Par la main haute montrée paume au ciel,
Voici la foudre rendue à ton corps,
Voici la voix rendue à ta bouche,
Ton chant, rendu à tes lèvres,
Messagères de l’âme.
Reçois ces dons ô Éclairée.
Voici maintenant la main qui vient des paumes de terre, enfoncées dans l’humus.
Reçois le don de l’opale restauré,
Du cristal porté par tes yeux pour rayonner vers autrui, car les yeux donnent plus encore qu’ils ne reçoivent.
Voici enfin mes mains mouillées ;
Je les passe sur ton corps avec ton accord. Je les ai d’abord passées dans l’eau de mer, pour vivifier, dans l’eau du ruisseau pour adoucir, dans l’eau de source, pour amortir l’impact la matière dense.
Mes mains sont dans les fleurs désormais, et labourent ton corps comme un champ ensommeillé. Corps subtil après corps subtil, laisse mes doigts recoudre les chairs de l’amour, du sourire, de l’envie de vivre. Jasmin, hibiscus, olivier.
Que les tisserands du mensonge soit écartés !
Que les fictions des non-lumière soient bannies du sanctuaire de tes corps !
Que ta destinée soit restaurée par la grâce même de ton libre arbitre !
Que l’Amour règne,
D’orteil à nez,
De front à ventre,
De tige dorsale à arboretum cérébral.
De corps à corps,
De âme à l’âme.
Voilà.
Voilà cette lumière.
Éclairée,
donne ta main
et transmets ce soin
À toi-même.
Puisses tu vivre pour toi,
pour toi reine,
pour toi femme,
pour toi-même
Entière,
réunie en toi.
Amen.𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
Pour mater du bois peint par des machines
et lire les histoires qui se cachent derrière !!!
Pour chaque visage, un récit.
Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
(Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
Voilà, voilà, voilà...)
#vernissage #livredesâmes #nicolazaccheddu #parcdessculpturesmonumentales #jeanclaudelambert #art #artexhibit
#portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
#paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
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du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
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Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
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#paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdrePortrait d’une Droibmoza.
(A vous de définir, l’historique, la culture des Droibmozas)"𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐒"
Petit hommage graphique à @brutus_yukus ,
via #wombodream
(Réalisé à partir d’une série de photos promotionnelles pour la sortie du clip « Panthers », disponibles sur leur Insta)
𝘍𝘦𝘢𝘵𝘶𝘳𝘪𝘯𝘨
CANIS LUPUS
𝐑𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐆𝐲-𝐁𝐨𝐭𝐫𝐞𝐥
PROCYON LOTOR
𝐋𝐮𝐜𝐚𝐬 𝐕𝐞𝐫𝐢𝐞𝐩𝐞
VULPES VULPES
𝐂𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐛𝐢𝐧
PANTHERA LEO
𝐉𝐨𝐡𝐚𝐧 𝐓𝐨𝐮𝐛𝐢𝐧
HAMADRYAS
𝐄𝐦𝐦𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐛𝐢𝐧
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#animals #music #shoutout
#brutusyukus𝐀𝐔𝐑𝐎𝐂𝐇
Un esprit aérien, marin des nuages,
Dans un corps
Et une passion
d’auroch.
De gros buffle.
C’est ce que je suis.
Ce que je suis,
je l’ai tracé dans un temps
qui précédait ma mémoire.
Pachyderme en bocal,
Artiste et amoureux,
pas forcément pléonasme.
Tu me vois ou pas ?
Tu y arrives ?
Je ne comprends pas
ceux qui m’ont dit « torturé ».
« Torturé » de quoi ?
Pour qui ?
Y’a pas de torture.
Juste un doute,
une perception, un regard.
Je vous perçois de tout mon cœur.
Vos humeurs, vos variations, vos pensées.
Je vous vois.
Peut-être sans toujours comprendre,
mais je vous vois.
Voilà. C’est pas compliqué.
Pas de gros mystères.
Juste un mec poussé par la vague,
qui voulait se souvenir du temps
où il était mer.
Frontalier océanique.
Si je t’aime, je t’aime. Cherche pas.
J’ai suffisamment de courage pour porter mes amours platoniques.
L’un après l’autre, sans souffrir.
Bien sûr, certains jours
c’est une envie d’épaules qui me prend ; d’épaules nues l’été,
de cheveux portés
dans la liberté simple de la vie.
Toi, toi, toi,
et encore toi.
Toi et moi.
Juste un jour de repos avec toi,
et je repars avec le baume
et l’envie de reverdir.
Reverdir, rebâtir,
rendre la vue et la vie.
C’est à ma portée,
presque tout le temps.
Mon corps est à toi
mon esprit est à toi.
Et simultanément,
l’eau de mon être appartient à tous.
Y’a rien de bizarre, cherche pas.
Rien d’inquiétant.
C’est juste ma porte d’entrée
d’amour-source
portée pour le portail :
L’entrée de l’humanité
Dans un siècle d’amour.
Cherche pas.
Je ne connais pas ce truc qui séduit.
Je sais être con,
très souvent je peux l’être,
Mais impossible de tracer
ce petit ballet de bellâtre,
de te tendre sensuellement,
de te faire miroiter le danger aguichant, l’incertitude et le désir.
Je te l’ai dit.
Je suis à toi. Qui que tu sois.
Et mon amour
mon respect
et mon désir
sont des aurochs.LE BÛCHER DES ANGOISSES
Nos peurs agenouillées
devant nos lèvres jointes :
La caresse de tes parures,
et un frisson,
un vertige !
Une ivresse enluminée de paroles,
gravées sur les tombes des catacombes estivales,
et gorgées de désir.
Comme des céphalées d’élégances,
Nous entrons dans l’amour
avec un air de défi.
Avec un air d’intimité,
et de conquête,
nous dansons ensemble
un tango chasseur d’ombres
(et de vampires)
Maintenant,
ce qui nous appartient
c’est la joie que l’on s’est créés.
C’est la joie que nous avons laissé vivre,
plutôt que de la sacrifier sur l’autel
des points d’interrogation.
Voilà, dans le feu des étreintes,
l’épuisement des théorèmes.
L’avenir n’a pas besoin d’être inscrit
(au compas)
ni planifié
(au sextant)
puisque nos peaux réunies,
en douce,
clepsydrent la vie
au compte-gouttes.
Et la cascade abandonnée dans la mer
revient déjà dans le ciel ;
cette fois sous la forme
d’une pagode de bruine.Bonne années 2024, ô étoiles et errants ✨🎊🍾
Je viens vous partager des petites choses issues de l’année passée :
1) Un site web pour mon projet de jeu, Daggerklimt.
https://www.daggerklimtproject.com/
Vous y trouverez plein d’images, des vidéos, et puis surtout une sorte de note d’intention, qui vous parlera un peu de l’univers, des personnages, des objectifs, des inspirations et de la vision générale du game design. N’hésitez pas à faire un tour si ça vous intéresse !
2) Jusqu’à environ fin janvier (si tout va bien) j’ai l’honneur de travailler en parallèle sur un chouette fangame pour la super coupine @tv.radiza streameuse d’élite sur Twitch, reine de Final Fantasy 9, et accessoirement grande comédienne ayant fait le Conservatoiâââre, hein heu s’il vous plaît excusez du peu ! 🔥). Ce fangame sera épisodique, amélioré et étendu au fil des ans avec l’aide de la communauté. Il s’inspirera des JRPG rétro de la grande époque Squaresoft, avec peut-être quelques twists !
Voilà. Des bisous !
Prenez soi de vous dans le gelé Janvier.- Juicer.io lets you easily create and embed social media feeds like this one on to your site for free!
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SELVA OSCURA
J’ai la mauvaise liqueur de Faust
Dans le profil des cordes vocales.
Cette acidité
N’est qu’un petit supplice
Quand je la croise
Quand je la mesure
à la Para-arithmétique
Au vertige
Au vertige bouffeur d’amour
Qui me sectionne l’âme.
Comme le bon Docteur, je regarde las,
Je caresse le boulier, le rosaire,
De ma vie faite de rêves
et de consommation de pensées.
Je peux même compter
La nausée
de la poussière
Qui se pose sur moi,
Tandis que des rires
Et des cris de course au pétrole
Décorent l’extérieur
Au pied de ma fenêtre.
Tant mieux !
Il faut croire que dehors,
Il y a encore
Le goût de vivre !
Il y a, en corps,
Des raisons suffisantes
pour jouer et pour jouir.
Mais moi j’ai
de l’angoisse
Molle
Limace
Qui, ventre au pas,
me pèse,
Me couvre de crasse.
« C’est tout ? »
La question à mille damnations.
Tout me paraît fade,
(par arrogance ? par vertu ?)
Tout me parait nu.
Même si tu me donnais ta main,
Même si tu m’ouvrais tes lèvres,
Même si tous mes plus grands rêves
De terre
Se réveillaient atteints,
La question se poserait quand même.
Même dans le bonheur :
« Et puis quoi ? Que fait-on après ? »
C’est une terrible question pour un faiseur,
Pour un chercheur
qui voulait divulguer la vie à coups de pluie
À coups de récits
De fantastiques histoires d’amour
De voyages extraordinaires
De personnages
De complexes intrigues.
Mais qu’ai-je à dire de plus dans ce pauvre théâtre d’automates ?
Dans ce court-circuit replié sur ses thèmes
Sans horizon ?
Et comment enseigner le goût aux autres
Si notre langue a perdu son palais ?
👇« La Juge klimtienne Angela Flaviamarris et la Sainte Exploratrice picassienne Elikya signent le Pacte de l’Eau et du Sable. »
Fresque conjointe réalisée par des maîtres-artisans klimtiens et picassiens, afin d’honorer le pacte d’amitié suite au débarquement de la flotte d’Elikya, venue des confins du monde en quête de l’origine de l’eau, la Grande Source.
C’est pourquoi Luminoria comporte aujourd’hui un quartier réservé aux ressortissants de l’Empire. Mais cette situation cache en réalité quelques… complexités.
Quoi qu’il en soit, la fresque orne le petit salon de la maire de la ville. (Et visitable par tous les esprits fureteurs ! 👻☀️)
#daggerklimt #wombodream #aiartJ’ai surpoétisé ton visage
à l’infini.
j’espère
que tu ne m’en veux pas trop.
Pour moi,
c’est le seul moyen d’exister
hors de ton emploi du temps.
Et puis tu es magnifique.
J’aimerais tellement passer plus de temps avec toi,
Plutôt qu’avec ton double poétique
aux traits d’estampe.
Ce désir, cet amour…
Je sais pas pourquoi
ça me le fait aussi fort
Peut-être parce que tu incarnes cet équilibre
D’artiste et d’aventurière.
J’aime ta provoc’
J’aime ta voix.
Même sans poésie,
tu es l’héroïne idéale.
Et dans l’idéal,
je t’écrirais des poèmes d’amour
sans dalle sans soif
sans ressentir ;
Léger,
comme tous tes autres
amoureux papillons.
Mais c’est difficile pour moi.
Pas pour une question de volonté mais…
C’est ce que je « dégage ».
Ça devient lourd
comme du gros son
C’est de la nappe phréatique.
(Et plus je ressens du désir, plus c’est pire.)
Je te jure
que je le fais pas exprès,
que c’est un tel océan
qui m’explose la voix.
Le coeur puissant
qui veut tant de choses !
Mais dans le contexte
de nos rencontres,
Malheureusement
ça devient pénible pour toi
dans l’impalpable.
Je comprends parfaitement.
Ça donne pas envie de roucouler.
Ça éloigne.
Est-ce que tu crois
qu’on peut repartir à zéro ?
En vrai je sais
qu’on devrait pas discuter
de ces choses-là.
Ce serait mieux de rester
dans le naturel non exprimé,
du « show don’t tell ».
Mais en dehors des arts, moi,
je sais pas influencer les coeurs au pinceau.
Tu ne m’as jamais vu au naturel ;
Détendu, aimant, rayonnant,
Solaire. Curieux. Joyeux.
Heureux de vivre.
Et qui veut sincèrement aimer l’humanité entière.
Le garçon qui est prêt
à se plonger dans les abysses pour confronter et réconforter.
Le garçon qui rêve et les partage.
Le garçon qui veut construire
des villes,
Voltiger dans les cieux.
Déployer son génie
dans tous les domaines possibles et imaginables.
Le garçon qui parle tranquillement aux morts,
aux esprits
et aux dieux.
Lion rebelle éternel
(Déguisé en tortue)
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« LITRES DE LOINTAIN »
Entre toi et moi
Des litres de lointain.
Entre toi et moi
déjà
on ne sait pas vraiment
ce qui existe.
C’est une poignée d’instants répartis
sur dix années de gâchis ;
Peut-être quelques ressentis,
peut-être des petits moments de grâce.
Mais toute cette distance…
Je glisse loin de toi
sur une pente de vertiges,
de mals de coeur.
J’aimerais m’arrêter,
j’aimerais au moins
fixer ma posture
me réajuster la dignité
et les cheveux.
Mais la distance…
Géographique déjà.
Celle que les pauvres
découvrent en premier.
Pas de vols express
chez les Mayas
ou a Monaco
ou aux îles
quand on a grandi avec des grands parents qui
se lavaient le dentier
dans de l’eau noire.
Des kilomètres de terres, de bruits,
de billets de banque
et d’achats compulsifs.
Quelques volcans endormis.
Des hectares
de poumons pollués.
Y’a tout ça entre nous.
Mais si c’était que ça…
Non.
La distance,
on peut l’apprivoiser.
Mais seulement à deux.
Et tu fais comme tu peux. Et tu fais comme tu veux.
Parce que la vérité, c’est que la distance n’est pas comblée par un monodésir.
Il y a d’autres bras qui te tiennent pour le moment.
Et la distance pour moi,
c’est comme
une antichambre.
Un trou noir.
Une
élongation du cosmos.
Disons-le.
Tu ne m’écriras jamais
de message spontané.
Tu ne m’enverra
pas une pensée,
pas une minute de ta vie,
par toi même.
Tu n’écriras jamais sur moi dans ton carnet.
Tu n’éprouveras pas le besoin de me consacrer une ballade, une poésie, une chanson.
Y’a pas la place.
J’ai pas cette place.
(C’est comme aux chiottes dans ton coeur ;
c’est occupé)
Pourtant, je dis « jamais »
Mais ce n’est qu’un « jamais »
du présent.
La loi est mouvement.
La loi est impermanence.
Dans le tunnel lumineux sans temps,
je ne veux rien exclure.
Je suis figé
dans un mouvement
dans un perpétuel
des possibles,
un mouvement si insaisissable qu’il semble demeurer immobile…
(Et peut-être le suis-je ?) 👇LA LISTE (partie 1)
J’en ai rien à foutre
de faire des bons textes :
je veux juste parler de toi
// // // // // // // rêver de toi
////////:::://///// songer de toi
et synonyme et synonyme.
Muse de ma vie,
quelles que soient en privé
nos paroles et nos silences,
et tous les non-dits,
je veux
te célébrer à jamais
en tant que vivante qui a fait battre mon cœur
plus d’une fois.
je ferai la liste
des choses que j’aime chez toi.
Tu en as peut-être assez
que l’on célèbre ta liberté ;
mais qu’il y a t’il de plus précieux en ce siècle
de stress
et de détress-code ?
Ça fait frémir.
Les gens se pâment
et écrivent beaucoup pour toi ;
c’est ainsi,
c’est un rôle.
Ils te proposent de faire usage de leur force.
N’aie pas peur et prends-là.
C’est un pacte.
Tu es libre comme une lionne.
un peu parce que tu es née sous la cascade
d’îles lointaines
comme moi
tu as le sang du nord et du sud.
(le sang ne naît pas des ancêtres
mais de l’air que l’on respire,
et qui se mélange à nous.)
On respire à notre conception.
On crie à notre naissance.
C’est le même acte vécu différemment.
Ainsi tu es libre,
comme celle qui sait qu’elle ressent
un volcan
en voyant un feu
grandir dans sa peau.
(sans savoir quoi en faire)
Certains te craignent ,
parce qu’une grande force fait pâlir
les feux peints et attifés.
Mais la jalousie n’a jamais été ton problème,
et ça te rend plus aimable que jamais.
Les personnes qui te croisent te reconnaissent et t’acceptent malgré
tous les défauts que tu te trouves parfois
(les jours de tempête).
Quoi d’autre ?
J’aime bien
comment tu regardes les gens,
comme tu les considères vraiment.
Peut-être que parfois tu veux les protéger,
je sais pas.
Mais on sent que tu veux les aimer
ou les affronter)
(pour ce qu’ils sont,
Un peu comme tu voudrais qu’on t’aime toi.
Tu veux des vrais duels à l’épée.
(Jamais dans le dos !)
Tu peux traverser une foule
et gérer chaque groupe.
Considérer chaque âme qui passe,
chaque microcosme
qui a composé ta vie,
à égalité (ou presque).
Pourtant, il n’est pas simple d’accéder
au cœur
de ta forteresse intérieure.
Mais ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave parce que l’essentiel
Est déjà dans tes yeux.👇Ouvrir la porte,
et sur le palier te dire :
« Je meurs d’envie
de faire l’amour avec toi »
Et puis le faire.
Le faire avec toute la joie du monde.
J’aimerais que ça soit aussi simple.
J’aimerais vraiment
expérimenter cette fluidité
dans l’enchaînement des actes
sans barrières.
Fini les échecs
Les raincheck:
tout fluide.
Enfin une respiration
Réciproque, mutuelle,
Synchronisée.
Deux vraies envies qui se fondent en une.
Tout simple
Comme une lettre
dans un post ;
venir et dire :
« Je veux
te faire l’amour. Te baiser bien.
Et que tu me baises en retour. »
Surtout
Je dis pas ça en mode moche.
Pas en mode irrespectueux.
Je dis ça en mode vrai.
En mode : je te veux toi.
En mode :
Je veux partager
ma lumière de vie
avec ton phare à toi.
Je ne veux plus
partager des lumières
qu’à moitié.
« Et puis au fait tu sais je t’aime !
Je t’aime !
Et puis je me fiche
des conséquences ! »
Je me fiche de pas être le seul mec ;
même si forcément
je serai complexé des muscles
de Gustav
ou de l’aplomb
de Guy-Donatien.
(Qui te feront frémir encore et encore)
Mais voilà je m’en ficherai ;
parce que je veux
tout ton corps de bourgeoise
sur le mien.
Je veux ces regards sur moi.
Je veux ta main et ton sexe.
Ta prise de vue.
Je veux tout,
j’en veux plus encore.
(Sans même compter le reste.)
Entendre ton « oui »
Comme une décharge.
Comme une libération
d’années de fatigue.
Vivre ta peau comme une foi.
Une reliure de papyrus.
J’aimerais vivre ça.
(Parce que je t’aime en fait)
Est-ce que je peux simplement venir
Et te le demander ?
Est-ce qu’un jour enfin,
entre nous,
l’espace-temps du désir
« Matchera » ?
(Dis, tu veux bien
être mon instant présent ?)- BRIS DE MÉMOIRES -
Pendant longtemps,
nous percevons les gens
avec une mémoire ancienne,
Des yeux anciens.
Jadis, je t’ai bâti un corps mental
de jeune soeur adoptive.
Tu étais la petite en pyjama.
Tu étais la joie d’une famille.
Cette image,
je l’ai laissé vivre
quand j’ai tourné le dos
aux ciels de Loire,
pour aller vivre ailleurs,
« faire l’adulte ».
Et,
depuis nos mondes parallèles,
nous avons grandi.
Quand je t’ai revue,
- et je t’ai revue plusieurs fois -
c’était trop tard
pour remarquer des changements.
Je t’avais fossilisée.
Je t’avais scellée dans cette statue
Trop petite pour toi.
Incapable de te voir
comme une adulte.
Je t’ai dit bonjour,
je suis passé autre chose.
C’est ce que font les gens.
Nous sommes bêtes.
Nous sommes lents.
Nous sommes péremptoires.
Nous construisons
des geôles aux âmes.
On les met dans des cases
en permanence.
Et voilà qu’on pleure ensuite
quand l’autre s’en libère,
parce qu’on a rien vu venir,
alors que tout était déjà là.
Sur cette piste de danse,
l’autre soir,
je n’ai plus pu t’ignorer.
Tu as brisé ta cage
et mon musée de cire.
Tu as brisé mes chaînes,
ma paresse oculaire.
Tu étais en vie.
Les muscles de ton corps,
la vitalité de ton aura.
Toute ta densité de femme
soudain si proche.
Et voilà qu’à mon tour,
je ne savais plus qui j’étais.
Dans la mêlée du mosh pit,
des effleurements non calculés
dans la frénésie du son.
Je veux regarder ailleurs.
Mais je te sens passer
contre mon torse.
Alors je cède, et j’accepte :
J’accepte de te voir enfin,
J’accepte de me sentir troublé
par le parfum de tes cheveux,
par l’imprévisibilité
de tes mouvements,
par le désir confus
qui flotte soudain.
(Passager.)
J’accepte de t’écouter parler,
d’avoir envie de rire à tes aventures,
et plus souvent d’avoir envie
d’être en désaccord
et de débattre avec toi.
En résumé ;
Je te vois.
Mes iris sont neuves.
Je ne t’enfermerai plus
dans une
statue de mémoire naphtaline.
Je ne te rajeunirai plus
par une pudeur artificielle.
Je passerai du temps
non pas avec la gosse de mes souvenirs,
mais avec celle
qui est femme devant moi,
Aujourd’hui.
Aujourd’hui ,
c’est toi
qui traceras entre nous.Chez Lightning, tous les titres d’illustrations se rêvent comme des poèmes.
(C’est vous dire si ce recueil est quali.)
🙃
Gardez la pêche !
#poèmesàlightning
d'ailleurs je rappelle tu peux te le procurer ici ⤵
(https://poesie.io/nicola-zaccheddu/poemes-a-lightning)Spam poétique.
#poèmesàlightning#culcullapraline #onsenbalèc
" J’aimerais te dessiner,
J’aimerais te dessiner un texte.
Un texte mignon et fort et sexy et rassurant.
Un texte qui se trace dans la craie de tes mots
et en ressort plus grand.
Un texte pour dire
ce que tu sais déjà
mais pour te le répéter quand même.
Un peu comme 5 fruits et légumes par jour :
« Tu es belle.
Importante.
Unique.
Libre.
Féroce. »
Et tant pis si c’est chiant.
Tant pis si ça devient plan-plan.
Tant pis si ça fait podcast bien-être prout
de mes salamis en sucre.
Je ferai tout pour que tu ressentes
de la force
de la douceur.
De quoi avons nous besoin au juste ?
C’est quoi notre air ?
Notre nécessité de vie ?
Il manque tellement de pièces à ce puzzle de respirations.
Tellement de routes tortueuses.
Tellement d’impuissance.
Mais la vie avance, et il y a encore beaucoup à découvrir…
On va peut-être s’en tirer au bout du compte.
Battre la tragécomédie des fusibles,
des échecs ;
En criant assez fort, en disant non aux monstres,
en disant oui à ceux qu’on aime.
En disant je t’aime à celles qu’on aime.
Pour le moment, je peux te caresser avec des mots.
Je peux t’embrasser avec le verbe.
Et te dire
à demain.
à demain,
ma chère !
à demain.
Te dire j'espère que tu vas bien
et que tu n'es pas trop fatiguée,
que tu prends le temps de rêver,
de rigoler,
de t'évacuer
de enjailler,
de reposer
la tête.
De t'envoler
bien loin,
sur une autre planète. "Comment pouvoir t’aimer,
s’il n’y a pas la place ?
Même si ta peau me rend dingue,
à chaque fois que j’l’embrasse ?
Comment aimer le monde
si on se sent épuisé ?
Comment croire en qui que ce soit
dans un corps social
d’automates perroquets ?
Comment s’enivrer
dans un défouloir
de paroles scriptées
de désirs programmés
de révoltes et d’angoisses
podcastées ?
Comment contribuer ?
Et un filtre passe sur ma fenêtre
Et je masque la guêpe…
Je voudrais me reposer.
Je voudrais m’exiler
dans un regard
où je me sens vrai.
Parce que je ne pourrai pas me battre
sans une épaule où pleurer
sans avoir un coeur à consoler
sans cheveux à caresser
sans nos lèvres,
en duo électrisées.
Je ne pourrai pas vaincre
sans des bras qui m’acceptent
sans quotidien de la vie
sans un défi
sans une aventure en compagnie.
J’aurais besoin de te connaître.
J’aurais besoin de ton rire,
de ton amour de ta folie.
J’aurais besoin de croire au monde
pour cultiver le monde.
#poésie #texte #profilepicPetit texte rapide entre une humeur de Brassens et un fait divers médiéval : le saviez-vous ? La Saint-Valentin était dans certains patelins célébrée comme une fête libertine, dans laquelle les femmes recevaient pour un jour la licence de faire cocus leurs maris au grand jour. 🙃 (Cocasse, hein ? Surtout quand on regarde ce qu’elle est devenue aujourd’hui)
Qu'à cela ne tienne, célébrez bien tendrement votre amour ! Quel que soit sa forme ou ses couleurs.
Au delà des fêtes et des rituels, y'a rien qui vous fera plus de bien. 😉𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - "Siméon le Conspirateur et Ismène l'Infiltrée"
(Un extrait de la Scène II.
Swipez pour voir.)
// Thèmes : #projetananké #théâtre #complotiste #conspiration #ennemiintérieur #ismène #antigone #athéisme #scepticisme #athènes #thèbes #présentation #lore #duel #néon #olympe #magie #ligue #éleuthères #cyberpunk #ancientgreece #univers #oedipe #hadès #finalfantasyversusxiii #fantasy #société #fantastique #magie // Réalisé sous #midjourneyai //Âme à l’Âme.
Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - "L𝘦 𝘋𝘪𝘭𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦 𝘊𝘳é𝘰𝘯"
𝐂𝐑𝐄𝐎𝐍
Quel rêve, Seigneur Hadès ! Toi qui te fais sourd à la parole des régents, à toute la souffrance de ton peuple, te voilà revenu. Tu folâtres dans mes songes, comme si tu daignais m’adresser la parole. Je n’ai pas tes faveurs, mais je te connais, ô divin ! Tu n’es point semeur, mais moissonneur ! Et cette histoire, trop vraie pour être fable, je la sens refroidir la cathédrale de mes os. Où êtes-vous ? L’Olympe n’a jamais été votre maison, mais Thèbes n’a jamais cessé son service. Pour quelle raison les avez-vous abandonnés ? Dormez-vous, narcoleptique, dans votre précieux cristal ? Est-ce que les Enfers ont refermé les portes, laissant les pauvres âmes s’entasser dans les caveaux, sans goutte de soleil ? Non ?
N’avez-vous jamais existé ?
…
Pas de réponse. Comme de juste.
Voilà que par ton silence, la maison de tes serviteurs meurt
dans l’ennui et l’injustice.TROIS GRÂCES
Trois soeurs,
Trois solstices.
Trois veilleuses,
Trois chanceuses.
Toutes nos pensées amoureuses
Comme les fenêtres d’une symphonie.
Toute la nuit est ouverte ;
Du jazz dans nos chevelures de pluie.
Aux ports, sur les quais
des thés verts,
Nous sommes contrebandières :
Nous sommes chasseuses de vie.
Algues douces, trois soeurs de mer.
Mer patrie commune,
Mer forêt primaire.
Toutes nos chansons
Remontent le temps et tissent l’avenir.
Nous soeurs de lumière,
Soeurs de joie,
Soeurs par choix
Soeurs par voix !
Sous le tilleul une nouvelle comptine :
Rien ne nous brisera.
Regardez l’aube
Nous levons l’ancre
Vers l’aventure du monde.
(Pour le monde.
Pour ce qu’il deviendra.)Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘓𝘦 𝘭𝘪𝘮𝘪𝘦𝘳 𝘳𝘦𝘱𝘦𝘯𝘵𝘪
Lysandre est un jeune homme dont la mère est malade de la Peste.
Durant des années, il a fréquenté les réunions du "complotiste" Siméon, ancien prêtre de l'Hadès. Ismène l'ayant sauvé d'un raid qu'elle s'apprétait à mener en le renvoyant chez lui ; il en est tombé amoureux et a renié son ancienne vie. Convaincu que son avenir est aux côtés de la princesse, il fera tout pour lui plaire.
Quel qu'en soit le prix.
***
𝐋𝐘𝐒𝐀𝐍𝐃𝐑𝐄
Une curieuse musique m’est soufflée dans le ventre. Le printemps ?
Le printemps dans une destinée si flasque ? Oh Dieux, oui !
Me voilà à genoux ! Je suis prêt à m’infliger tous les tourments que vous imposerez à ma chair. Je vous mets le postérieur de mon âme à nu !
Et la fessée sera bienvenue
comme la pluie faisant suite à la sècheresse.
Quel temps ai-je donc perdu !
Aveuglé par ma quête de sens, j’ai conforté mes pires peurs
en les donnant à l’ennemi. Mais c’est terminé maintenant.
Voilà que vient l’Amour. Voilà qu’Eros m’a retrouvé et m’a pourfendu.
Et si le dieu lui-même est venu entre nous... alors il est certain qu’Ismène partage aussi cette grâce !
Ah, quel cadeau !
Quel don si immérité !
Maintenant je le jure, je serai le limier de la repentance.
Entre ces murs sombres je jure de servir,
dans la vie et la mort, ma femme adorée.
Mon Ismène intouchable.
Parfaite beauté.
Généreuse incarnation de l’aurore.
Ah, que cette cité semble lumineuse désormais !
Mort au complotisme ! Mort aux sombres doutes !
Je vais me joindre à la garde. Je vais dissiper les soupçons sur ma vertu. Et tout le quartier me verra immense et fier, le jour du mariage venu. Attends-moi mon amour ! Attends moi !
Voilà, vite, des haltères ! C’est peu, mais ça sera suffisant.
Oh, et des ablutions.
Un autel ! Il me faut un autel !
Regardez-moi, vous,
faussaires de la pensée : je suis libre de vos griffes !
Et ma dague viendra pour vous !
Je serai protecteur, bouclier, prince, mari, roi de l’ombre.
Tremblez car je viens vous rendre votre dû.
L’ignominie de vos mensonges sera dissipée par la lueur.- Juicer.io lets you easily create and embed social media feeds like this one on to your site for free!
Ecritures-test
𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é (et Premier essai Midjourney "𝘓𝘦 𝘱𝘰𝘪𝘥𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘳𝘦𝘴")
#projetananké #antigone #monologue #finalfantasyversusxiii #soeurs #hadès #midjourneyai
𝐀𝐍𝐓𝐈𝐆𝐎𝐍𝐄
Le poids des spectres…
C’est une autre façon de voir les choses.
Moi je les regarde quand ils me tendent leurs yeux vides.
Leurs yeux sans pièces pour le passeur.
Il y a longtemps que Charon a rendu sa barque.
Et ils sont nombreux à s’être égarés depuis.
Moi je les regarde car je sais que je dois les rejoindre,
car je sais reconnaître le sens du fleuve,
et la différence entre un fou et un saumon.
Parce qu’il n’y a jamais rien eu d’aussi juste que la vie,
il n’y a rien d’aussi juste que la mort. La mort est l’aboutissement
du parcours du juste. C’est l’ordre naturel.
Et le dénier ne fera pas de Créon un roi, ni même un laquais digne d’essuyer le trône.
Ce n’est pas seulement Polynice qui m’appelle.
Lui et Etéocle sont désormais confus : leurs ombres poisseuses de sang se débattent, sans plus pouvoir se distinguer l’une de l’autre.
Si Créon l’avait vu, il aurait compris que sa politique n’a aucun sens, qu’il ne suffit pas de proclamer un traître et un juste. Ils ne font qu’un. Et Hadès, où qu’il soit, les appelle.
Mais Créon défend l’accès au Cristal. Créon ne maîtrise pas la théurgie sacrée, et il est aveugle. Plus aveugle que les égarés du Styx !
Et toi ma sœur ? Comprends-tu que ma mort est un passage vers le véritable visage de la justice ?
Est-tu capable de voir le sens de la rivière ?
A quoi bon me retenir dans des plaisirs factices, si le monde qui les supporte s’écroule de lui-même ?
Nous avons failli à la tâche. Et puisque je suis Antigone, fille d’Œdipe, c’est à moi de conquérir l’illusion de la paix. Pour la déchirer. Pour la montrer sous son jour véritable : une tyrannie par le sang, fruit d’un espoir aveugle. Alors seulment nous pourrons rebâtir.
Le reste m’importe peu.
Alors va', sois une bonne princesse ! Marie-toi, joue à la politique.
Sous ton règne, il y aura une autre loi.
Mais laisse Antigone accomplir son serment de terre, par la grâce du Cristal.📢⏰️Le 10 septembre arrive à grands pas : Venez nombreux au Festival de Théâtre prévu initialement pour le Solstice d'été !🌞🎭🎶
Tous les détails sur le site : https://www.cosmose.org/festival-theatre
Au programme :
14h30 - Visite guidée du Parc (réservation obligatoire)
15h30 - Théâtre du Ver à pieds
17h30 - Trio de conteuses
20h00 - Théâtre du Symbole
22h00 - Concert Ethio-Jazz du groupe Ibex Walia
Expositions :
"Le Livre des Âmes" de Nicola Zaccheddu
Exposition photographique de Léïla Grandin
Buvette et restauration sur place 🥤🍺
Réservations :
reservation@cosmose.org
06-24-96-32-04𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐃𝐀𝐓𝐄 𝐆𝐄𝐋É𝐄
𝘜𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦 𝘪𝘯𝘵𝘶𝘪𝘵𝘪𝘧, é𝘤𝘳𝘪𝘵 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵𝘦
L’étendard glacé de la soldate. Ses doigts osseux. La petite Janess venait lui apporter tous les ans des fleurs de soleil, dans la plaine où rien ne pousse.
Janess venait toutes les semaines depuis le village suspendu jusqu’au champ glacé de la guerre d’antan. Elle revigorait la blancheur de la morte en lui décorant les orifices.
Pourquoi un tel amour ?
Janess n’aurait su le dire.
Elle conservait en elle cette habitude, puisque c’est le genre de choses que construit une fillette seule, dont les parents sont trop rêveurs pour prendre soin d’elle.
Pour tout dire, elle n’avait jamais compris pourquoi la soldate était la seule morte à l’accueillir sans la juger. Car depuis ses premières explorations du vieux champ de bataille, tous les autres squelettes congelés lui envoyaient des œillades sévères, et des cauchemars la nuit.
Mais la soldate à l’étendard, elle, n’avait pas été désobligeante envers la gamine. Son corps percé ne la repoussait pas, et elle semblait, au contraire, heureuse.
Tant et si bien que Janess se mit à lui raconter les peintures que faisait son chat avec ses pattes, griffes barbouillées d’aquarelles. Elle lui racontait tout de ses parents. Elle lui disait à quel point ils étaient des menteurs, mais que les gens les adoraient, quand bien même ils ne racontaient que des mensonges.
« Peut-être parce qu’ils disent des mensonges avec une voix et des guitares » disait Janess doctement, la bouche pleine de son sandwich.
Et la morte congelée écoutait.
Et elle savourait le soleil des fleurs, et la vitalité de la gamine.
Un jour, alors que Janess venait au champ de glace, elle découvrit que la pluie, pour la première fois, avait laissé pousser l’herbe au travers de la terre dure.
>> LA SUITE DE CE CONTE SUR MON BLOG, " 𝐄𝐑𝐂𝐇𝐈𝐃𝐔 " :
https://erchidu.blogspot.com/2022/08/la-soldate-gelee.html𝐂𝐎𝐍𝐂𝐄𝐑𝐓𝐎 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋'𝐀𝐓𝐋𝐀𝐍𝐓𝐈𝐃𝐄
" Une étoile s’est échappée
dans les cahutes de l’océan.
Prières en nage, prières versées,
Tel un visage qui se détend.
Ruissellement
Et
Corps qui lâche
Corps qui bouge
Corps qui laisse
La note d’azur
qui deviendra temps.
Au levant
Vent devant
Suis le vent
Sang de vents
Aquarelles
Temporelles
Brèves de femmes
Sous l’océan
La pluie s’enflamme. "
𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-19 10.43.07 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵 @coline_rio 𝘪𝘴 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘪𝘯𝘨 𝘢𝘯𝘥 𝘱𝘭𝘢𝘺𝘪𝘯𝘨 𝘱𝘪𝘢𝘯𝘰 𝘪𝘯 𝘢 𝘶𝘯𝘥𝘦𝘳𝘸𝘢𝘵𝘦𝘳 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘳𝘵 𝘪𝘯 𝘈𝘵𝘭𝘢𝘯𝘵𝘪𝘴. 𝘋𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘈𝘳𝘵
#dalle2 #frenchsinger #woman #songwriter #colinerio #chansonfrançaise #tribute #atlantide #fantasyart #poésie #écritureautomatique #submarine #lourdetdelicat #art #aiart24.07.2022
Cliché-souvenir du vernissage de l’expo « Le Livre des Âmes », capturé par @chloe.lsvr
#livredesâmesForestiers forestières forêtfeu forêtfière,
Les fées s’éclatent dans les cocoonières. Ésseulement satyrique des sars-cov-boeufs
P’tit poids carotte.
P’tit kiss, p’tit shot,
P’tite meuf surfaite,
P’tit mec en skate,
P’tit diplomate à la toison d’or
P’tit truc p’tite chose,
P’tit beauf, p’tite rose,
P’tit p’tit,p’tit
Langage langage
Déter go !
Déter chaud
Monotonie du moderne
Étouffement anathème
Tik Cloche.
Tick troque.
Tique proche.
Éventrage de la solitude par la morale.
« Si t’es seul c’est parce que t’as mérité ton voyage. »
Passe dans ta forêt, fais-en un agritourisme.
« La vie c’est pas dur faudrait juste obéir »
(Merde !)
#poésie #quickanddirty #fluxdeconscience #écritureautomatique #art #wombodreamAmour substance matérielle subtile, cataclysme marcheur de tempétueuses tumeurs que nous pouponnons comme des tourbières boulonnées par nos sentiments d’étrangeté envers les autres.
Que dire ? Que dire ? Que dire ?
A quoi bon des poètes ?
Reset de la fête.
Flow défait hashtag surfait flot de pensées entravée aux fesses. Faut que ça cesse le temps ne te tiendra plus la bride. Les mots s’enchaînent à la dérive. Passe la balle !
Lâche la chaîne !
Lâche la boule !
Tes mains se détendent.
#poésie #quickanddirty #fluxdeconscience #écritureautomatique #art #wombodreamSérie de scènes "L'éclairée à la flamme"
(Deuxième partie)
Le poème lié à ces œuvres se trouve sur la publication à gauche.
#ganart #art #wombodream #flowerfields #woman #sorceress #flame #rebirth #cycle #magic #flowers𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
Pour mater du bois peint par des machines
et lire les histoires qui se cachent derrière !!!
Pour chaque visage, un récit.
Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
(Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
Voilà, voilà, voilà...)
#vernissage #livredesâmes #nicolazaccheddu #parcdessculpturesmonumentales #jeanclaudelambert #art #artexhibit
#portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
#paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
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du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬
Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
Le 24 juillet,
Dés 18h00,
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Âmes sensibles, soyez les bienvenues !
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