Carnet d'écriture pour "La Cité-Sirène"

La Cité Abandonnée, par Raoul Giordan


Fiche technique


Titre : La Cité-Sirène
Genre : Nouvelle d'Imaginaire (sous-genre difficile à définir...)
Chiffres :   20 Pages, 8936 Mots

Contexte de rédaction : Une nouvelle écrite à l'occasion du 35ème Prix du Jeune Écrivain en langue française.

Statut :  Nouvelle disponible à la lecture, dans sa version 2 
(qui sera entièrement remaniée un jour !). C'est juste ici. :)

* Refusée par le PJE le 25 juillet 2019. Les comités de lecture ont sélectionné 28 nouvelles sur 1053 candidats, qu'ils ont ensuite transmis au Jury pour la sélection finale. Malheureusement, "La Cité-Sirène" n'est pas arrivée jusque-là.

** En correction/révision pour la proposer au Prix Jean-Champetier (IV Edition), organisé par la revue Solaris.

*** Refusée par Solaris le 09/10/2019.



L'intrigue

La Cité-Sirène. Une cité de titans, émergée des eaux. Kilimandjaro urbain. Miraculeuse et effrayante dans sa géométrie, dans ses proportions gargantuesques et dans ses kilomètres interminables d'arches et de dalles. Sans oublier la poussière, les lucioles sauvages, les structures de vertiges... Et puis la Voix. La Voix ! La Voix qui chante une heure par jour, depuis le Centre de la Cité : une seule heure avant de s'éteindre.
Pour les milliers d'explorateurs qui sillonnent la ville tentaculaire, la Voix est à la fois boussole et destination. Impossible de naviguer dans le dédale urbain sans son aide. S'orienter sans Voix relève du suicide.

Dans le garage-mouvant de l'Artisan Persoq, Oulva la boréale trime dur. La mécanicienne enchaîne les réparations des carlingues : celles des autres, celles des grands équipages.

Mais bien que collée au bas de l'échelle, elle poursuit à sa manière le rêve des explorateurs : être la première à découvrir la Voix. Sa nature, son visage, son origine.

Seulement qu'un soir, un voyageur un peu paumé débarque au garage. Sa carlingue est en morceaux, et sa seule présence sème malaise et mystères...
Pour la jeune Oulva, l'heure est venue. S'élever et rêver ? Ou retomber en poussière ?


Les Inspirations


# 1

                 L'Appel de Cthulhu, d'H.P Lovecraft




L'inspiration est évidente. Dans les littératures de l'Imaginaire, il est très difficile de passer à côté du météore Lovecraft, ou en tout cas, de son univers tentaculaire (sans offense, mister Chtulhu !). Ses visions d'horreur cosmiques ont influencé des générations successives d'auteurs, y compris ceux bien installés en littérature dite "blanche" (Michel Houllebeq, pour ne citer que lui).

La Cité-Sirène est basée sur R'lyeh. Mais j'ai voulu en offrir une version plus douce. "Neutre" en quelque sorte. Dans la nouvelle de Lovecraft, on trouve une description très bien fichue qui impacte directement la représentation mentale du lecteur. L'écrivain mentionne "une géométrie non euclidienne" faite de blocs verdâtres, d'imageries horribles de taille cyclopéenne. Une lueur angoissante qui pervertit même la lumière du soleil. En une page, on nous décrit des êtres humains échoués dans un espace qui n'est pas fait pour eux. S'aventurer plus loin c'est se perdre...  et la connaissance de la vérité vaut-elle la folie ?

La Cité-Sirène emploie le même procédé, la même problématique. Des humains voyagent vers l’œil du cyclone, fascinés par le phénomène mystique et déterminés à en découvrir la nature. Quitte à sacrifier leur vie, ainsi que l'espoir d'un retour à la maison.


# 2

                    Tomboy, par INÜIT




La conception de l'héroïne (Oulva), et des premières pages de l'intrigue découlent directement de la chanson d'INÜIT (groupe d'électro-pop-indé-tribale nantais). Et plus particulièrement du clip vidéo qui l'accompagne, réalisé par Simon Noizat. La mélancolie du chant, l'espoir de vie et d'évasion de la protagoniste ont fait écho en moi, donnant naissance à cette idée de "road-trip lovecraftien doux". Evidemment, les thématiques traitées dans la Cité-Sirène sont différentes du morceau d'INÜIT. L'inspiration est puisée surtout au niveau des personnages, des couleurs et de l'ambiance générale.

Le choix d'employer des mots en inukitut, ainsi que des éléments de la culture inuit, est lié à deux raisons : d'abord un clin d’œil supplémentaire au groupe nantais (facile !). Ensuite, une occasion de faire partager le parfum de cette culture si singulière, assez méconnue dans nos régions.

Ainsi, Oulva et Persoq sont des mécaniciens venant des Contrées Boréales. Il réparent des voitures qui carburent à l'énergie lampyre (lucioles), pour le compte d'équipages "sudistes" (myriade informe d'autres peuples, dont certains membres sont assez riches pour financer des expéditions vers le cœur de la Cité). J'aimais bien le fait d'employer des héros émigrés, sortis de leur contexte socio-culturel et forcés de collaborer avec d'autres peuples, dans le seul but de percer le mystère d'une cité surnaturelle, "extraterrestre". Il n'y a que des étrangers dans la Cité-Sirène : mais les étrangers entre eux se serrent les coudes autant qu'ils se divisent.

Comme dans le clip de Tomboy, l'élément perturbateur est un voyageur solitaire venu faire réparer son véhicule.



# 3

                  Mad Max : Fury Road, de George Miller

Affiche du film, par Killian Eng

Je ne suis absolument pas familier avec la saga Mad Max. Comme pas mal de gens, je n'ai vu que le dernier opus en date, baptisé "Fury Road".
L'idée des équipages nomades naviguant en "carlingue" est venue de ce film. La horde d'antagonistes reste presque tout le temps en voiture, poursuivant les héros qui eux sont à la recherche de la liberté, de l'eau, d'une terre promise. J'ai renforcé l'aspect féodal qui se trouvait déjà dans le long-métrage, à travers le langage des personnages et la figure du "Baron" (une version nettement plus gentillette du seigneur "Immortan Joe").


Critiques sur la première mouture


# 1  

 Fiche de lecture du PJE


35e PRIX DU JEUNE ÉCRIVAIN
DE LANGUE FRANÇAISE


Numéro du texte : 420 Numéro du comité : 54
Responsable (prénom + initiale du nom) : Marie, Claire V
Titre : La Cité-Sirène Co-lecteur(s) (prénom(s) ou classe) : Isaline, Laure, Anne, Fanny N


Votre fiche de lecture

Votre longue et dense nouvelle appartient au genre littéraire de la « fantasie » (ou « fantazy »), genre particulièrement prisé des jeunes actuellement : c’est donc un conte. Le choix du genre est risqué – tout le monde n’est pas Tolkien ! - car il suppose la création d’une mythologie cohérente, qui emprunte aussi bien à la science-fiction qu’à la légende et à la chevalerie médiévale.
Bien conduit, votre conte emmène effectivement le lecteur dans un monde étrange, à la suite de votre héroïne, la jeune et étonnante Oulva. Vous savez éveiller et entretenir l’intérêt : votre texte se lit d’une traite. Mais, une fois terminée, l’histoire touffue qu’il raconte, arbre aux multiples branches, ne nous a pas donné toutes les réponses aux questions qu’elle nous pose.
Selon les codes du conte, le monde et les personnages créés doivent échapper à notre notion du rationnel, sans pour autant rompre totalement avec notre monde et ses lois ni avec les êtres que nous sommes. C’est une gageure, d’autant plus difficile à tenir que le genre littéraire choisi suppose à la fois emprunts au passé et anticipation. Vous n’y réussissez pas si mal !
Dans l’univers que vous créez, les contrées du nord, boréales, ont été coupées des contrées méridionales par on ne sait quel bouleversement, et le cadre précis de la narration est cette labyrinthique Cité-Sirène, sortie des eaux, où « règne » «la Voix ». De cette dernière, entité mystérieuse et sacrée, s’élève à heures fixes un chant qui régit les cycles du temps et les déplacements des habitants. Et bien sûr, vous mettez en scène un héros – ici, une héroïne – dont nous suivrons la quête.
Vous faites preuve d’une riche invention : votre conte installe une société de type médiéval, avec ses hiérarchies, prêtres, baron et vassaux, société où sévissent rivalités et conflits. Votre début in medias res nous introduit directement dans la vie qu’on y mène : celle-ci, occupée principalement à une course vers la Voix, est entrecoupée de « campements ». Les engins que vous imaginez tiennent moins de l’anticipation que de l’écologie et de la poésie. Véhicules plus ou moins fatigués, à carlingue et à cockpit, ils fonctionnent aux lucioles ou aux lampyres, leur source d’énergie : jolie trouvaille ! Pour que votre lecteur adhère à cet imaginaire, vous émaillez votre récit de détails qui corroborent vos inventions.
Divisée en chapitres, votre narration, en focalisation interne, s’attache au personnage d’Oulva et à ce qui lui arrive.
Même si vous ne vous perdez pas en analyse psychologique, vos personnages existent : Oulva, la jeune « boréale », n’est pas une de ces héroïnes de conte, mièvres et évanescentes : mécanicienne douée, elle est l’employée compétente et exploitée d’un garagiste, patron tyrannique et vulgaire, bien typé. La personnalité affirmée de la jeune fille, mieux campée encore, nous convainc. Votre héroïne va mettre son énergie à partir en quête de la Voix, dont le chant l’envahit et l’envoûte ; comme dans les contes, elle sera aidée dans cette quête par un personnage mystérieux, venu du sud, Lionel Corvini, qui lui cédera son épée magique.
On le voit, vous vous êtes efforcé(e) d’amalgamer tous les ingrédients de la « fantaisie » pour que nous entrions auprès d’Oulva dans cette cité-Sirène et y vivions ses aventures.
Mais le plaisir que nous avons pris à vous lire ne va pas sans fortes réserves : nous terminons notre lecture avec un sentiment d’incertitude, voire de frustration. Le dénouement, un peu accéléré, nous déconcerte et nous questionne : à quoi riment le meurtre inattendu d’Oulva et le fatalisme soudain de l’énergique mécanicienne ? Quel rôle exact joue ce Lionel, qui la tue ? Est-il en mission ? Pourquoi cette Voix enchanteresse devient-elle, in extremis, une sorte de Baal, monstre dévoreur : c’est votre liberté d’auteur, certes, mais, sauf l’implicite mythologique du mot Sirène, rien ne le laisse pressentir dans ce qui précède. De cette société multiple, des épisodes contés - rappelés ou vécus - vous ne donnez pas toutes les clés. Les pistes sur lesquelles vous lancez votre lecteur sont si diverses qu’il lui est difficile de retrouver les tenants et les aboutissements de l’histoire : il lui faudra au moins une deuxième lecture pour reconstruire un sens. Par ailleurs, et même si la « fantasie » emprunte à plusieurs sources, vos références mêlent à l’excès les époques et les cultures : l’arabe « séide » côtoie étonnamment le germanique « burgrave » ; la moderne « carlingue » et la « yourte » mongole accueillent un « baron »…
Enfin, moins gratuits qu’il n’y paraît, les contes éclairent à terme certains aspects des relations humaines, débouchent sur une morale : on ne sait pas à quoi tend le vôtre.
Votre goût de l’invention est heureusement servi par un sens averti de la narration et par un style puissant et imagé. Votre récit est mené à grand train, sans inutiles transitions. Vous maîtrisez l’usage alterné de l’ellipse, du retour en arrière, de la scène utile, du dialogue significatif. Votre écriture est percutante : fonctionnant à l’économie, à la pertinence des mots ou à l’impact de l’image, elle vise l’efficacité et y réussit. Vous privilégiez les phrases courtes, laconiques, nominales ou parfois volontairement tronquées. Ex p.2: « Coup de clé. Le crachin du moteur hésita, puis se changea en ronronnement. Ils étaient prêts » ; p.14 : « Oulva cria. Hurla et pleura. C’était si incroyable ! Si intime et sublime qu’elle se sentait toute nue et brisée… Déconstruite. ».Votre lexique, qui appartient à tous les registres, est particulièrement étendu : au service de votre propos, vous faites flèche de tout bois.
L’action progresse sans développements oiseux ; les détails descriptifs saisissent par leur justesse ramassée ; mais si c’est nécessaire, vous prenez le temps d’une description évocatrice, d’un retour en arrière éclairant.
Vos personnages ont le langage de leur personnalité et de leur condition : vous ne reculez pas devant la vulgarité, la grossièreté de Persoq, le garagiste, ni devant la familiarité décomplexée d’Oulva, la mécanicienne.
Votre langue peut aussi adopter un registre plus soutenu (voir, par ex., le passage, p.7 : « Par son séjour, un monde nouveau…dans les terres méridionales ») et, à quelques négligences - ou audaces ? - près (impropriétés :« Carrer des yeux »? ; « tirer son chant » ?), barbarismes (« pavonner » ??), la syntaxe, l’emploi des temps ou l’orthographe sont dans l’ensemble bien contrôlés.
Nos restrictions viennent du fait que votre préférence pour le mot trivial, ou pour le mot inattendu, destiné à frapper, (« L’obésité du bobard »p.15), tourne au procédé. A force de « frapper », vous risquez de ne plus atteindre et, systématisée, la gouaille perd de sa saveur !
Car, même hors discours direct ou indirect, vous abusez d’une familiarité qui tend vers l’argot et frôle parfois la grossièreté : « Dans un concert de bruissement, il [le moteur à lucioles] mollardait son fiel à tout va » p. ; « Le palpitant d’Oulva battait »p. etc... Bien sûr, on peut penser qu’en focalisation interne, narration et description passent par Oulva, dont le langage est rien moins que châtié. L’abus n’en est pas moins regrettable ! Et, dans un excès de « couleur locale », vous vous croyez obligé(e) de prêter à votre « boréale » quelques mots de son idiome (Ullulluaq, aingaï …). Cela porte plutôt à sourire !
L’originalité foisonnante de votre conte ne peut laisser indifférent. Vos indéniables qualités d’imagination et d’écriture ont su construire un univers et donner force de vie à des personnages inventés. Pourtant, si nous avons pris plaisir à vous lire, si, narrateur/-trice avisé(e)), vous avez su nous tenir en haleine, nous sommes restés sur une insatisfaction : entraînés dans cette étrange et trop complexe histoire, étrangers à ce monde « ondoyant et divers », nous avons eu du mal à trouver certaines clés, certains éléments de compréhension. C’est bien dommage !

Assurément, abondance de biens ne nuit pas : pensez seulement à endiguer, à canaliser ce trop-plein et choisissez de meilleurs sujets. Vous maîtrisez l’art de raconter et vous avez ce qu’on appelle « une plume », donc toutes les raisons de continuer à écrire !

# 2 

Autocritique post-mortem


Dans l'ensemble, cette double expérience sur la Cité-Sirène a été bénéfique, malgré le petit sentiment d'échec que j'éprouve à l'écriture de ces lignes. Après, faut être honnête, c'était ma toute première nouvelle d'envergure que j'envoyais vers l'extérieur, dans le vaste monde, et mon inexpérience de narrateur est toujours palpable. Non pas que le travail soit mauvais. Je considère la nouvelle plutôt solide au vu de ma technique actuelle. Enfin, quand je dis "solide"... Selon moi, les défauts majeurs du texte sont :

1/ Le fait d'avoir lié cette histoire au projet Nécrocide (alors que les jurys n'ont évidemment pas connaissance de cet univers !). Erreur fatale pour une nouvelle de concours. Expliquer la présence de Lionel, de l'épée d'empathie, de la fusion des âmes, etc... Ça n'a vraiment pas marché. A éviter rigoureusement à l'avenir et réserver ça pour le roman !

2/ La fin de l'histoire, expédiée parce que je manquais de temps. Défaut qui se retrouve dans les 99,99999 % de mes travaux. C'est pas faute de me l'avoir répété au Master... J'avoue avoir également eu un problème affreux : celui du dépassement des caractères autorisés. Ça a été un désastre sur la version Solaris, qui avait pourtant bénéficié d'une honnête réécriture de chapitre. Mais la fin est tombée à plat, parce que j'avais plus la place de développer le lien identitaire entre Lionel et Oulva. Et ça, ça fait grave de la peine !

Sur la totalité du projet, y'avait sans doute trop d'ambition. Je suis plutôt en accord avec les critiques (et encouragements !) formulés par le PJE. Un retour précieux ! Sauf pour ce qui est du fait d'associer la "fantazy" (mais où diable ont-ils trouvé cet orthographe ?) au conte. La fiche de lecture transpire la méconnaissance du genre, de la diversité de ses courants et de ses acteurs. Tolkien n'a jamais prétendu faire du "merveilleux" d'ailleurs. Ils se reportait toujours aux traditions épiques nordiques, ainsi qu'à la Matière de Bretagne. Et Tolkien est seulement un fragment de ce qui s'est fait en Imaginaire (Neil Gaiman, Moorcock et Ursula K. Le Guin étaient plus proches de la Cité-Sirène que Tolkien, cette fois-ci) Mais bon, y'a pas de blâme ! Le PJE est tacitement plus orienté vers la littérature blanche, et mon jury a fait preuve d'une grande ouverture d'esprit. Je leur en suis très reconnaissant. Une autre chose qui m'a beaucoup touché dans ce retour, c'est la réception très positive du personnage d'Oulva. Ils y ont cru. Ils l'ont sentie "vraie". C'est vraiment génial. Pour le reste, c'est rude sur le moment, parce que je me suis beaucoup investi dans ce projet. J'aimais bien mon univers, mes personnages, mes images. Ça me fait mal de devoir les condamner à l'ombre, sans doute pour un très long moment. Je mets néanmoins à disposition la Cité-Sirène sur ce site. Je prie les lecteurs de bien vouloir tenir compte du fait qu'il s'agit d'une version de travail. Dés que j'en retrouverai l'envie, je pondrai une version 3 """""définitive""""", avec une fin améliorée et peut-être des péripéties supplémentaires qui la rendront plus ronde. Peut-être même que Lionel passera à la trappe, et sera remplacé par un personnage plus intégré à ce micro-univers.

D'ici là, lectrice ou lecteur, merci de prendre le temps de lire ces bafouilles.


A la prochaine pour d'autres aventures !

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  • LE BÛCHER DES ANGOISSES

    Nos peurs agenouillées
    devant nos lèvres jointes :
    La caresse de tes parures,
    et un frisson,
    un vertige !

    Une ivresse enluminée de paroles,
    gravées sur les tombes des catacombes estivales,
    et gorgées de désir.

    Comme des céphalées d’élégances,
    Nous entrons dans l’amour
    avec un air de défi.

    Avec un air d’intimité,
    et de conquête,
    nous dansons ensemble
    un tango chasseur d’ombres
    (et de vampires)

    Maintenant,
    ce qui nous appartient
    c’est la joie que l’on s’est créés.

    C’est la joie que nous avons laissé vivre,
    plutôt que de la sacrifier sur l’autel
    des points d’interrogation.

    Voilà, dans le feu des étreintes,
    l’épuisement des théorèmes.

    L’avenir n’a pas besoin d’être inscrit
    (au compas)
    ni planifié
    (au sextant)

    puisque nos peaux réunies,
    en douce,
    clepsydrent la vie
    au compte-gouttes.

    Et la cascade abandonnée dans la mer
    revient déjà dans le ciel ;
    cette fois sous la forme
    d’une pagode de bruine.

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  • Cadesse l’orizzonte,
    cadesse la prima luna,

    Mi ricorderei.

    Cadesse la mora e bianca
    vena del marmo,
    Cadesse la preghiera ;

    Mi rialzerei.

    Mi rialzerei, Nonna Cara.

    Sai,
    vorrei poter venire
    a trovarti come un tempo.
    Spingere il portone,
    entrare nel fresco
    e fuggire il caldo.

    In quei giorni.
    Quando il cielo
    s’era messo in chiaro
    per specchiar le onde
    e il tuo sorriso.

    Vorrei poter venire
    e vederti di nuovo
    imbrogliare a carte.

    Cantar di bacche.

    Poichè in questi giorni
    Non mi vedo,
    Non mi sento.
    Ed avrei bisogno
    Di una tua luce.

    Ti prego Nonna cara,
    mandami un viso.
    una dolcezza da condividere
    una strada da seguire
    per ridiventare
    me stesso.

  • Aperçu de l'univers   
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é -  "𝘓𝘢 𝘊𝘢𝘵𝘢𝘣𝘢𝘴𝘦 𝘥𝘶 𝘙𝘰𝘪"

    Le seigneur sommeille,
    Sa chair devenue rêve,
    Devenue sel.

    Œdipe Roi
    Vainqueur du Sphinx.
    Jadis criminel,
    Jadis motard,
    Aujourd’hui Roi.

    Tandis que la Peste consume son pays
    Il élucide l’antique meurtre
    Qui a provoqué la colère divine.
    Le Cristal le tient en son sein,
    Le préserve de l’oubli.

    Que trouvera-t-il dans l’Hadès ?
    Déjà plusieurs jours qu’il rêve
    Sans vie.

    Sa fille et ses prêtres
    Réchauffent
    son corps
    vide.

    Se réveillera-t-il ?
    Fera-t-il jour sous ses yeux ?
    Tandis que planent sur ses enfants
    Des fureurs d’ombres
    et d’hommes ?

  • 𝐆𝐑𝐀𝐒

    Un corps, oui.
    Il m’apparaît que cette société
    se voudrait fable des corps qui parlent.

    Mais voilà ;
    L’idée des corps
    fait corps face à d’autres corps,
    Des corps
    qui tapissent et asphyxient
    leurs congénères :

    Règne génétique pour les uns,
    bouboule de Sisyphe pour les autres.

    Et de tous ces corps naît une prouesse de vanité.
    La laideur des poids des corps
    incorporées aux valeurs
    Sans vergogne.

    D’un côté on humilie,
    on prescrit, on agresse ;
    De l’autre on repeint de dorure chrome anglo-saxonne
    L’impossible masse de tristesse.
    Comme une alcoolémie linguistique pour occulter notre misère d’être...
    GRAS.

    Sommes-nous gras,
    Sommes-nous moches
    Sommes-nous encore des bipèdes ?

    Sommes-nous sexuellement potables
    GRAS ?
    Même
    si nous n’avons pas de portefeuille
    GRAS ?

    Notre œil à nous aussi
    aime l’harmonie.
    Mais comment faire
    lorsque tout le corps souffre
    de la moindre course ?
    Quand il n’y a guère de plaisir
    dans la sueur,
    Dans l’accomplissement de tâches ?

    Comment expliquer
    les remontées gastriques
    au moindre effort,
    Les duels dans le miroir interminables,
    Et toute cette haine que l’on s’inflige
    Tandis que la bouche avale,
    avale, avale, avale…

    Et quand on essaye de faire front,
    Sentir les regards de politesse
    sans envie
    De celles et ceux
    qui regardent déjà ailleurs ?

    Devoir subir
    les louanges apportées aux autres,
    Aux tributaires des bons gènes ;
    Comme si le respect, le mérite,
    se mesurait
    En pourcentage de masse grasse ?

    Dans le monde qui voue un culte au
    « travail »
    et à
    « l’effort »,
    Les « tricheurs » sont rois.

    Quel monde reste-t-il pour les rêveuses,
    Les rêveurs
    Les Désincarnés,
    Qui croulent sous le poids imaginaire de la balance ?
    Ceux qui ne sont qu’esprit ?

    Faut-il se résigner à courir et souffrir ?
    À devenir des cyborgs ?
    Ou des cobayes alchimiques ?

    N’y a-t-il donc pas,
    Au bout du rouleau,
    Une voie hors de la tempête
    Sans bouée ?

  • Ecritures-test  
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘋𝘪𝘷𝘦𝘳𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 / 𝘛𝘩𝘦𝘣𝘢𝘯 𝘋𝘢𝘯𝘤𝘦𝘧𝘭𝘰𝘰𝘳

    𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄
    Ah, ne méprise pas le divertissement !
    Se détourner de la tragédie semble, dans cette famille,
    le pêché plus impardonnable que l’adultère.
    Ou que l’inceste.

    Heureusement que nous sommes vertueuses, hein ?

    Pourtant, se divertir ! Diverger, sortir !
    Dérailler. Du lit du fleuve, nous levons nos queues de sirènes ;
    nous nous glissons enfin hors du sillon pour découvrir la forêt.
    Des peaux d’hommes ou des étangs.
    Nous en apprenons plus qu’une vierge sur la virginité
    en la perdant dans le plaisir, selon nos propres termes,
    que dans les interminables écritures des temples.

    C’est ça, se divertir.
    Ce n’est pas de la distraction, ni de la fuite,
    mais de la recherche intense !

    𝐀𝐍𝐓𝐈𝐆𝐎𝐍𝐄
    Et l’objet de la recherche ?
    Outre tes batifolages ?

    𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄
    J’vais te dire…Le dehors et le dedans.
    L’espace entre. La divergence.
    La compréhension.
    Le sang de nos frères aurait pu être évité,
    s’ils avaient un tant soit peu considéré leur entourage
    comme des êtres conscients et vivants. Etrangers à leurs valeurs, leurs désirs, et à leur esprit.

    Mais c’est là votre problème à tous…
    Vous n’existez que pour vous-mêmes.
    Les titres de vos histoires sont des éponymes :
    Vous ne voyez que l’Outre-tombe.
    Et vous jugez le monde depuis un livre d’images.

  • 📢⏰️Le 10 septembre arrive à grands pas : Venez nombreux au Festival de Théâtre prévu initialement pour le Solstice d'été !🌞🎭🎶

    Tous les détails sur le site : https://www.cosmose.org/festival-theatre

    Au programme :
    14h30 - Visite guidée du Parc (réservation obligatoire)
    15h30 - Théâtre du Ver à pieds
    17h30 - Trio de conteuses
    20h00 - Théâtre du Symbole
    22h00 - Concert Ethio-Jazz du groupe Ibex Walia

    Expositions :
    "Le Livre des Âmes" de Nicola Zaccheddu
    Exposition photographique de Léïla Grandin

    Buvette et restauration sur place 🥤🍺

    Réservations :
    reservation@cosmose.org
    06-24-96-32-04

  • 𝐂𝐇𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐀𝐏𝐔𝐓𝐀

    " Oiseaux de beauté
    Qui veillent sur nous
    Leurs pattes appuyées
    Sur nos rêves doux

    Des anges attablés aux PMU du coin.
    Déguisés,
    Ils ont le nez rouge
    Le loto à la main.
    Pourtant, sans crier gare,
    Ils t’aideront soudain
    à voir dans le noir,
    à déceler le lointain.
    Ce ne sont pas leurs mots
    qui te viendront en aide
    Ni leurs sabots glaiseux
    Pâles
    Ni leurs peaux trop frêles
    Mais au-delà des prénoms,
    au-delà des corps,
    Une lumière jaillit
    Et ton âme s’honore.

    Ah, vie !

    Serments secrets que l’on raffine
    Comme des voyages qu’on s’imagine
    Et si je devais refaire mes choix
    Je m’écrirais plein de blablas
    Plein de cantiques,
    D’aventures solaires,
    Pour finalement
    tout me refaire :

    Les joies les peines ;
    Comme une sœur
    à l’identique. "

    𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-24 13.54.58 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘦𝘳 @babpravi 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘴𝘩𝘰𝘳𝘵 𝘤𝘶𝘳𝘭𝘺 𝘩𝘢𝘪𝘳 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘪𝘯𝘨 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘨 _𝘝𝘰𝘪𝘭à_ 𝘢𝘵 𝘴𝘶𝘯𝘳𝘪𝘴𝘦 𝘰𝘯 𝘢 𝘴𝘬𝘺 𝘧𝘭𝘰𝘢𝘵𝘪𝘯𝘨 𝘱𝘢𝘭𝘢𝘤𝘦, 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘣𝘪𝘳𝘥𝘴 𝘰𝘧 𝘭𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘢𝘳𝘰𝘶𝘯𝘥, 𝘥𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘢𝘳𝘵

    #dalle2 #frenchsinger #woman #songwriter #barbarapravi #chansonfrançaise #tribute #fantasyart #poésie #écritureautomatique #singing #cityinthesky #sunrise #birds #voilà #art #aiart

  • Forestiers forestières forêtfeu forêtfière,

    Les fées s’éclatent dans les cocoonières. Ésseulement satyrique des sars-cov-boeufs
    P’tit poids carotte.

    P’tit kiss, p’tit shot,
    P’tite meuf surfaite,
    P’tit mec en skate,
    P’tit diplomate à la toison d’or
    P’tit truc p’tite chose,
    P’tit beauf, p’tite rose,
    P’tit p’tit,p’tit

    Langage langage
    Déter go !
    Déter chaud
    Monotonie du moderne
    Étouffement anathème

    Tik Cloche.
    Tick troque.
    Tique proche.

    Éventrage de la solitude par la morale.
    « Si t’es seul c’est parce que t’as mérité ton voyage. »

    Passe dans ta forêt, fais-en un agritourisme.

    « La vie c’est pas dur faudrait juste obéir »

    (Merde !)

    #poésie #quickanddirty #fluxdeconscience #écritureautomatique #art #wombodream

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  • 𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
    du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬

    Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
    Le 24 juillet,
    Dés 18h00,
    Pour mater du bois peint par des machines
    et lire les histoires qui se cachent derrière !!!

    Pour chaque visage, un récit.
    Âmes sensibles, soyez les bienvenues !

    (Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
    Voilà, voilà, voilà...)

    #vernissage #livredesâmes #nicolazaccheddu #parcdessculpturesmonumentales #jeanclaudelambert #art #artexhibit
    #portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
    #paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre

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  • Devlog DAGGERKLIMT - L'escouade du Capitan Zyo.

    Après quasiment une semaine passée à tergiverser, à prompter, prompter, reprompter, réfléchir, repenser, batailler, comparer : il aura fallu faire un choix. Un choix concernant l'apparence des personnages du monde de Daggerklimt. L'IA est un outil pratique mais capricieux, imprévisible, difficile. Réussir à le diriger pour obtenir la vision que l'on a en tête n'est pas chose aisée. Plus on veut mettre de l'ordre dans le chaos, plus on sent une résistance vis à vis de notre objectif. C'est la vie. Ne sachant ni dessiner ni animer, le projet entier du jeu repose sur une esthétique stylisée, avec des personnages comme des figurines qui flottent dans les environnements. Peut-être qu'un jour le budget permettra de faire autrement. Peut-être pas. Dans tous les cas, j'ai choisi de sacrifier la fidélité des visages pour conserver ce côté plus peint, plus imprécis qui s'accorde mieux à l'aspect onirique de cet univers. Je suis resté longtemps indécis : faut-il couper les pieds ? couper jusqu'à la taille et profiter de meilleurs détails sur le haut du corps ?

    Au final, à défaut de la perfection, je pense que l'option plus harmonieuse demeure celle ci.

    Voici donc les premiers habitants que vous rencontrerez dans la démo ! Alors que la guerre civile entre le Pape et l'Ermite s'intensifie, le Capitaine Zyo et son escouade (appartenant au Saint-Ordre, fidèle au Pape) ont été dépêchés dans la ville de Luminoria, pour une sombre histoire de meurtres commis par des animaux, devenus totalement fous.

    La Grotte du Premier Ermite est un lieu saint, une poche dimensionnelle dans laquelle jadis, le jeune Pape (qui ne l'était pas encore) s'est perdu alors qu'il fuyait ses devoirs spirituels. Enfermé pendant des mois dans cette grotte, on raconte que l'Etoile en personne lui aurait accordé l'illumination au terme d'une longue prise de conscience. Peu de temps après sa sortie, la Papesse a choisi de manière inattendue le Pape pour époux.

    Depuis, la grotte est devenue une sorte de musée, un pèlerinage à la gloire de "Sa Sainteté". Est-ce alors une coïncidence que ce lieu soit désormais l'épicentre d'une folie bourgeonnante ?

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  • " La mémoire du monde  
    dans mon cœur  
    est une varicelle. 

    Imagine recevoir les contradictions 
    d’un milliers de voix par jour. 
    Imagine 
    essayer de vivre pour toi-même 
    malgré tout. 

    Echouer. 

    Affronter la nuit 
    des hordes astrales de violeurs, 
    et les dissoudre enfin, 
    non sans cicatrices. 

    Imagine devoir reconcevoir 
    toute ta notion du temps, 
    devoir réaccepter 
    des superstitions 
    comme des logiques scientifiques  
    purement techniques, 
    les étudier, 
    et de surcroît passer pour un con.  

    Encore  

    et encore. 

    (tout en conservant ton esprit critique) 

    Quand je l’ai rencontré, le “moi-lui”, 
    dans le miroir de mes nouveaux souvenirs, 
    il m’a dit,  
    indirectement, 
    qu’il dormait dans le soleil 
    et que son rôle était politique. 

    C’est tout. 

    Je ne connais même pas encore son nom 
    (mon vrai nom ?) 

    Tout ce que je sais, c’est que j’ai dû accepter d’élargir mes horizons. 

    C’était ça 
    ou le court-circuit. 

    Maintenant,  
    il faut que le temps passe. 
    Il faut que le temps passe et mette à nu 
    et rende compréhensible aux yeux d’autrui 
    ce que j’essayais de dire depuis le début. 

    Mes vœux d’amour 
    comme mes prochains combats. "

    #poésie #rêve #surréalisme #mystique #texte #cassandre

    #dreambywombo

  • N’y a-t-il rien de plus triste
    qu’une gerbe de malheur dans les toilettes,
    et des spasmes
    de jaloux
    qui conduisent à la maladie ?

    Qu’est-ce qui peut bien
    être plus minable
    que de gerber en pensant
    au bonheur des autres ?

    Pourtant
    le pain quotidien du connard ;
    ma palme d’or du couillion.

    Je pense à comment tu le regardes,
    à comment tu te sens bien avec lui
    à la complicité
    à tout ce que je voudrais vivre
    avec toi et
    et j’étouffe

    J’étouffe
    et je ne peux plus le voir
    je ne peux plus réfléchir
    Ça déraille dans le syllabaire
    et c’est comme si
    si je sortais du corps
    pour constater mon naufrage
    pour la vingt-huitième année consécutive

    Merde.

    Je le vois se perdre sur ton corps
    passé présent futur absence
    il t’inspire tellement et moi je
    non je
    Pardon je
    Connard je
    Non pardon je

    Je sais plus

    Je

    Encore une fois je
    Je
    Merde je
    Au secours je
    Aimez-moi je
    Égo égo je

    Il t’a déshabillée sur la plage et tu es là et tu jouis si fort
    Et moi je
    Je peux plus je
    Non non non non
    Moi a des kilomètres
    Loin depuis la stratosphère et
    j’entends tout j’imagine tout je
    Je souffre parce que
    je t’aime
    et je
    M’aime pas et je

    Je répète et je
    Boucle et je
    Souffre et je
    Veux changer mais je

    Suis loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin loin

    Ta peau l’ivresse le corps les cheveux
    le rire la grâce la classe le chagrin le talent
    la force les dents la danse le corps le mort

    Je te promets !!!!
    Je
    Je ne suis pas ce Je
    Qui bave sur le rivage !!!!
    Arrêt cardiaque
    sur ton orgasme si
    l o i n

    Mayday booting cellophane boy
    404 error
    Soul not found.

    System reboot…

    Salut !
    Je t’aime.
    Ça te dit si je t’écris un poème ? 🙂

  • «  Colette la Pistolère et Seb le Vélib cherchent un CDI en traversant la rue, suivant une vieille légende. »Circa 2045. #postapo #débile

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  • 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑

    Je suis plus étranger que vos couleurs de peau
    Que vos phonèmes néo-colonisés.
    Quand au tribunal de la gauche viagra
    On me demandera mes papiers d’identité
    Je jetterai mon visage à vos pieds.

    Je vous demanderai pardon,
    Pardon d’exister.

    Oui je parle français
    Mais c’est de la peinture
    Dedans ça sonne sarde tibétain
    Ça sonne atlante,
    Ça ressemble à rien.

    Et toutes ces interviews de gens que je m’enfile
    mais il n’y a personne qui m’anime
    L’amour reste mais tout les groupes se délitent.
    Chais pas t’expliquer, rien ne sonne pareil
    Entre le monde intérieur
    Et le décor extérieur.

    Je me reconnais pas dans ces discours
    La seule chose inclusive chez moi,
    C'est la traîtrise hérétique.

    Mais qu’est-ce qui a merdé ?
    Je devais pourtant m’intégrer
    Devenir l’étalon
    Le 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦𝘴𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘰𝘧 𝘢𝘱𝘰𝘭𝘰𝘨𝘺.

    - fausse note -
    Pas de belle voix pour chanter.

    Pourquoi ça merde toujours
    Pourquoi je glisse toujours
    Pourquoi je suis jamais du bon côté
    Est-ce que mon cerveau a grillé ?

    Pourquoi ne pas faire tout ce que j’avais dit que je ferai ?
    Pourquoi ne pas faire plus encore ?
    Pourquoi les voitures ne m’intéressent pas ?
    Pourquoi le boulot ne m’intéresse pas ?
    Pourquoi donc je me sens si bien chez moi ?

    Pourquoi au fond, tout ce que je veux ,
    C’est toi ?

    Pourquoi j’y arrive pas
    A sonner comme un gens de bien ?
    A penser ce qu’il faut ?
    A s’abandonner au mal pour un bien ?
    A faire les sacrifices nécessaires,
    Prendre un prêt,
    Bosser la terre ?

    Projet de vie
    Projet d'amor
    404 Error
    Ni queer ni homme
    Pas d’revenu
    On m’dit fainéant t’as vu ?
    Comme les riches sauf que je le suis pas
    Comme les dandys sauf que j’ai l’air d’un fat.

    Et tous les intellectuels continuent de parler, condamner,
    Et j’écoute poliment
    J’essaye de calquer
    Mais ça dérape parmesan
    L’eau des pâtes me bout
    Y’a rien qui me restitue à vous.

    Alors j’fais des poèmes que tu lis poliment :
    Je te remercie tellement. Je t’aime tellement !
    J’espère un jour que je ferai enfin quelque chose
    Que tu liras par plaisir
    Qui t’appartiendra sans que tu me connaisses.

    (Je t'aime.)
    (Je te vois.)

  • Ecritures-test  
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘗𝘦𝘯𝘴é𝘦𝘴

    𝐈𝐒𝐌𝐄𝐍𝐄 

    J’aimerais pleurer Antigone. J’aimerais te claquer. J’aimerais te voir sourire.  
    Tu parles à qui, là ? Tu me vois ? Toutes ces phrases, toute cette diarrhée ! Mais quel verbe tu as ! Celui d’un livre, celui d’un vulgaire bonhomme de bouquin… Tu penses peut-être que Papa serait fier de toi ?  
    Hé ! Sans doute. Sans doute... La justice, l’honneur, la foi. Le Cristal. Le passage du Styx. La guidance des âmes. Ça sonne si beau, si fort. Ça sonne comme la gloire d’Œdipe. Papa. Papounet… Frérot.  
    Au trot, au galop ! Ah, elle est belle la famille ! Et après, on laisse les gens croire que c’est toi la petite rebelle ? Celle qui enfreint les lois ? Avec ta grosse moto filiale ? Et moi Antigone ? Moi j’accepte. Parce que même si je t’aime, j’ai pas envie que tu sois le centre de ma vie. J’ai pas besoin de toi, Antigone. J’ai pas besoin de ta narration glorieuse sur toi—même, enfilée comme un plagiat des héroïnes de Lesbos, que tu admires tant. Je m’en fous de toi. Je m’en fous de… 

    Non…  
    Ce n'est pas vrai. 
    Parce que si tu pars, si tu vas vivre ta folie, ce sera moi la cruche. Parce que j’aurais laissé la personne que j’aime le plus au monde se faire avaler par une famille stupide, par un monstre indicible d’égo, qui n’aura cessé de te susurrer que ta place était dans le sacrifice. 

    Pourtant regarde, regarde un peu ta sœur que tu regardes en traître, en lâche ! Si j‘aime les plaisirs, si j’aime m’amuser, si je préfère la prospérité à l’honneur... Ai-je pour autant rechigné ? Ai-je renâclé à l’exécution des complotistes, des synthétiseurs d’enfer ? Ai-je hésité à préserver les secrets ? Ai-je hésité à renoncer à mes envies d’amour pour un mariage politique, qui préservera le bonheur de la population ? Et plus que tout, malgré ma rancœur et mon cœur goguenard, n’ai-je pas pleuré notre Polynice, avec toutes les ardeurs d’une sœur qui perd une moitié de son âme ? 

    Ne suis-je pas celle pour qui le vrai courage, c’est de continuer à vivre ? 
    Vivre comme une princesse, une alcoolique, une prêtresse de l’ombre. Vivre. Et aimer tant que possible ?  

    Ai-je mérité ton mépris
    en ayant choisi ceci ?

  • BROTHERS AND SUNSHADOWS

    Mon pauvre, dans quoi t’ai-je fourré ?

    Tu es si loin désormais,
    et moi
    encore à la poursuite de ton ombre.
    Pour me l’approprier.

    Pour la dépecer
    sans perdre ses pouvoirs de séduction.

    Pour me la coudre sur les os.

    Mes ancêtres, voleurs guerriers,
    prouvaient leur courage
    en dérobant les mustangs.

    Ils me palîraient de honte
    s’ils me voyaient chasser
    l’encolure d’un homme.

    La moulure d’un frère.

    Moi qui pensais avoir sevré le lien d’égo,
    moi qui pensais avoir ravalé ma façade.
    Voilà que pourtant
    subsiste purulente
    la bête blessure.

    C’est comme courir à contre pied,
    c’est comme mille efforts
    cassés sur le dos d’un sot :
    lui qui rit
    de voir l’agitation qui l’entoure
    puisqu’il ne la relie pas
    à des vérités frêles.

    Tu as été le plus beau des aveugles.
    Le plus beau des héros,
    le plus beau.

    Le plus beau.

    L’ombrelle, le bouclier de ta grâce
    qui m’intronisait auprès
    des hommes et des femmes.

    Et qui me laissait moi,
    bête sentimentale et sauvage,
    m’engaillarder de nouveaux élans.

    Le bon temps.
    Le bon temps pas vrai ?

    Mais alors pourquoi
    tant de mort
    poussée dans le fleuron de l’âme ?

    Que ne puis-je laisser enfin
    cette saloperie
    De chrysalide jalouse
    Dans le passé qui lui appartient ?

    Je le sais désormais :
    la peau de ta gloire
    est trop étroite pour mon âme.

    Ton corps saillant,
    ton aura de miroir-soleil
    sur laquelle la bonne société
    bâtit son édifice ;
    ce sont là des choses
    qu’un imposteur déguisé
    ne peut pas revêtir.

    Je sais tout cela.
    Désormais, j’ai mon chant à chanter,
    Mon opéra dans le désert.
    Mon corps brisé ventripotent
    Avec sa propre quête,
    Sacrée.

    Mais malgré tout,
    aujourd’hui
    la bifurcation
    qui nous a séparés me hante :

    Aurais-je connu l’effluve
    De la meilleure ivresse de nos vies
    Si j’avais suivi ton ombre
    Juste un peu plus longtemps ?

  • 𝐓𝐔 𝐌𝐄 𝐌𝐀𝐍𝐐𝐔𝐄𝐒 

    Tu me manques. 

    Et je vais dire quoi ? Je vais dire rien.  
    Je vais prétexter que rien ne me touche,  
    Je ne parlerai de rien.  

    « Je t’aime 
    Tu me manques » 
    Sont des gravures interdites pour les bouches célibataires.  

    On ne les autorise  
    qu’à conquête d’amour finie.  
    Et moi j’ai l’âme d’un roi ;
    Pas d’un guerrier.  
    J’emmerde la conquête. 

    Mais tu me manques. 

    Tu me manques. Ton sourire me manque. Tout me manque.  
    Je me désaltère à la lueur de tes pensées 
    Je traque le réveil de tes mots, je ne désire que ta sensibilité,  
    Ton intelligence 
    Ta liberté
    Je veux ton intelligence dans mon lit.  

    Je voudrais te voir 
    Comme je voudrais voir une apparition mystique 
    Un feu de chagrin 
    Me bouffe  
    Les croquettes.  

    Wouaf.  

    (Le chien de la vie, de la ville, c’est moi) 

    Je me mords la queue
    Et j’aboie
    Et c’est futile : le manque
    N’attire
    Que le manque.

    Je donnerai mon cœur à la première  
    Qui saura le voir.

  • 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐈𝐍𝐆

    Sous le cerceau des eaux
    Poussent les forêts de mon enfance
    Pas de cerveau pas de souffrance
    Juste
    Une
    Danse.

    Une danse
    une danse pour les fables
    Une danse pour les contes
    Une danse pour les sables
    Pour les cités immondes
    Pour les corruptions d’envies
    Pour les souffrances
    Les roses
    que l’on oublie
    Pour les passages
    de vastes nuits
    Et les cambriolages d’oublis.

    Mais je suis nue
    Seule face à moi
    Je ne sais pas vraiment
    Ce qu’il adviendra
    Mais je danserai la nuit
    Dans le matin qui s’ennuie
    Et dans les ténèbres j’allumerai
    La flamme qui te parlera
    de paix.

    (Cathédrale de jais.)

    𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-24 12.26.41 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘚𝘪𝘯𝘨𝘦𝘳 @ansuz___music 𝘥𝘢𝘯𝘤𝘪𝘯𝘨 𝘣𝘦𝘵𝘸𝘦𝘦𝘯 𝘭𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴 𝘪𝘯 𝘢 𝘰𝘷𝘦𝘳𝘨𝘳𝘰𝘸𝘯 𝘤𝘢𝘵𝘩𝘦𝘥𝘳𝘢𝘭, 𝘥𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘢𝘳𝘵

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  • 𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
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    Le 24 juillet,
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    et lire les histoires qui se cachent derrière !!!

    Pour chaque visage, un récit.
    Âmes sensibles, soyez les bienvenues !

    (Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
    Voilà, voilà, voilà...)

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  • Portrait d’une Droibmoza.

    (A vous de définir, l’historique, la culture des Droibmozas)

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    #paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre

  • 𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 / 𝐕𝐄𝐑𝐍𝐈𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄
    du 𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 Â𝐦𝐞𝐬

    Rendez-vous au Parc des Sculptures Monumentales Mouzeil-Téillé,
    Le 24 juillet,
    Dés 18h00,
    Pour mater du bois peint par des machines
    et lire les histoires qui se cachent derrière !!!

    Pour chaque visage, un récit.
    Âmes sensibles, soyez les bienvenues !

    (Oh, et on a un buffet aussi. Voilà.
    Voilà, voilà, voilà...)

    #vernissage #livredesâmes #nicolazaccheddu #parcdessculpturesmonumentales #jeanclaudelambert #art #artexhibit
    #portrait #poésiefrançaise #écriture #nantes #ancenis
    #paysdelaloire #mouzeil #teillé #nortsurerdre

  • 𝐏𝐄𝐍𝐃𝐀𝐍𝐓 𝐐𝐔𝐄 𝐓𝐔 𝐄𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄 

    Pendant que tu es belle, 
    pendant que ta gloire se lève
    sur les scènes d’Italie,  
    je me lève
    comme un arrosoir
    dans les toilettes froides. 

    À cette heure,  
    à cette heure tu répètes déjà. 

    À cette heure, 
    Je dois expliquer pour la millième fois à mes parents 
    que je suis triste,  
    mais que c’est pas grave, 
    et que la vie continue,  
    et que je tiendrai bon. 

    « Ne vous inquiétez pas » 
    (en lettres d’or.) 

    À cette heure, 
    à cette heure mes yeux s’allument ; 
    et je pense avidement à toi. 

    Je construis les interminables silences 
    qui nous séparent, 
    je les peuple d’ectoplasmes désirés. 

    (je l'ai fait pour toi comme je l'ai
    fait pour d'autres.)

    C’est dit : 
    Je voudrais être une banshee joyeuse. 

    Je donnerais volontiers ma vieillesse, 
    pour me réincarner quelques années de plus, 
    sous les traits 
    de ce poisson blond, doré, 
    que tu as tant aimé, 
    que tu aimes encore. 

    Pendant que tu es belle, 
    Pendant que tu rayonnes, 
    Être un tant soit peu 
    ton obsession  
    serait un crime et une ivresse. 

    Et je la convoite, 
    sans pour autant y croire. 

    J’échafaude des escalades 
    Quichottesques, cyranesques,  
    pour gravir l’échelle invisible. 

    Si seulement c’était possible, 
    de cracker les codes de ton désir
    comme un BONHOMME ONE'O'ONE ! 
    Faire en sorte que ça
    monte comme la mer, 
    que ça
    wingardium leviosa
    quand tu me touches, 
    que ça soit simple et sain ! 

    (Qu’on fasse l’amour !  
    Qu’on fasse l’amour,
    putain de bordel !) 

    « Ne vous inquiétez pas. » 
    « Oui, promis,
    j’ai arrêté de penser à elle » 
    « Oui bien sûr,
    elle ne me mérite pas » 
    « Oui bien sûr,
    je vais m’aimer moi » 
    « Oui bien sûr,
    je vais rencontrer des gens » 

    (Mensonges, mensonges !) 

    Et pendant que tu es belle, 
    que tu es fatiguée, 
    que ta journée a été  
    vraiment merdique, 
    et que vous avez refait dix fois  
    une très longue scène, 
    Voilà encore
    que tu reçois un message de moi.  

    Frustré,  
    hésitant,  
    plein d’amour,  
    plein de faim,  
    plein de peur.  

    Tu soupires. 
    Et le téléphone se retourne,
    face cachée. 
    (« 𝘗𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘢𝘳𝘥 ») 

    Tu as raison. 
    👇

  • « La Juge klimtienne Angela Flaviamarris et la Sainte Exploratrice picassienne Elikya signent le Pacte de l’Eau et du Sable. »

    Fresque conjointe réalisée par des maîtres-artisans klimtiens et picassiens, afin d’honorer le pacte d’amitié suite au débarquement de la flotte d’Elikya, venue des confins du monde en quête de l’origine de l’eau, la Grande Source.

    C’est pourquoi Luminoria comporte aujourd’hui un quartier réservé aux ressortissants de l’Empire. Mais cette situation cache en réalité quelques… complexités.

    Quoi qu’il en soit, la fresque orne le petit salon de la maire de la ville. (Et visitable par tous les esprits fureteurs ! 👻☀️)

    #daggerklimt #wombodream #aiart

  • LA LISTE (partie 1)

    J’en ai rien à foutre
    de faire des bons textes :

    je veux juste parler de toi

    // // // // // // // rêver de toi

    ////////:::://///// songer de toi

    et synonyme et synonyme.

    Muse de ma vie,
    quelles que soient en privé
    nos paroles et nos silences,
    et tous les non-dits,
    je veux
    te célébrer à jamais
    en tant que vivante qui a fait battre mon cœur
    plus d’une fois.
    je ferai la liste
    des choses que j’aime chez toi.

    Tu en as peut-être assez
    que l’on célèbre ta liberté ;
    mais qu’il y a t’il de plus précieux en ce siècle
    de stress
    et de détress-code ?

    Ça fait frémir.
    Les gens se pâment
    et écrivent beaucoup pour toi ;
    c’est ainsi,
    c’est un rôle.

    Ils te proposent de faire usage de leur force.
    N’aie pas peur et prends-là.

    C’est un pacte.

    Tu es libre comme une lionne.
    un peu parce que tu es née sous la cascade
    d’îles lointaines
    comme moi
    tu as le sang du nord et du sud.

    (le sang ne naît pas des ancêtres
    mais de l’air que l’on respire,
    et qui se mélange à nous.)

    On respire à notre conception.
    On crie à notre naissance.

    C’est le même acte vécu différemment.

    Ainsi tu es libre,
    comme celle qui sait qu’elle ressent
    un volcan
    en voyant un feu
    grandir dans sa peau.
    (sans savoir quoi en faire)

    Certains te craignent ,
    parce qu’une grande force fait pâlir
    les feux peints et attifés.

    Mais la jalousie n’a jamais été ton problème,
    et ça te rend plus aimable que jamais.

    Les personnes qui te croisent te reconnaissent et t’acceptent malgré
    tous les défauts que tu te trouves parfois
    (les jours de tempête).

    Quoi d’autre ?

    J’aime bien
    comment tu regardes les gens,
    comme tu les considères vraiment.

    Peut-être que parfois tu veux les protéger,
    je sais pas.

    Mais on sent que tu veux les aimer
    ou les affronter)
    (pour ce qu’ils sont,
    Un peu comme tu voudrais qu’on t’aime toi.

    Tu veux des vrais duels à l’épée.
    (Jamais dans le dos !)

    Tu peux traverser une foule
    et gérer chaque groupe.
    Considérer chaque âme qui passe,
    chaque microcosme
    qui a composé ta vie,
    à égalité (ou presque).

    Pourtant, il n’est pas simple d’accéder
    au cœur
    de ta forteresse intérieure.

    Mais ce n’est pas grave.

    Ce n’est pas grave parce que l’essentiel
    Est déjà dans tes yeux.👇

  • Ouvrir la porte,
    et sur le palier te dire :

    « Je meurs d’envie
    de faire l’amour avec toi »

    Et puis le faire.
    Le faire avec toute la joie du monde.

    J’aimerais que ça soit aussi simple.
    J’aimerais vraiment
    expérimenter cette fluidité
    dans l’enchaînement des actes
    sans barrières.

    Fini les échecs
    Les raincheck:
    tout fluide.

    Enfin une respiration
    Réciproque, mutuelle,
    Synchronisée.
    Deux vraies envies qui se fondent en une.

    Tout simple
    Comme une lettre
    dans un post ;
    venir et dire :

    « Je veux
    te faire l’amour. Te baiser bien.
    Et que tu me baises en retour. »

    Surtout
    Je dis pas ça en mode moche.
    Pas en mode irrespectueux.
    Je dis ça en mode vrai.
    En mode : je te veux toi.
    En mode :
    Je veux partager
    ma lumière de vie
    avec ton phare à toi.

    Je ne veux plus
    partager des lumières
    qu’à moitié.

    « Et puis au fait tu sais je t’aime !
    Je t’aime !
    Et puis je me fiche
    des conséquences ! »

    Je me fiche de pas être le seul mec ;
    même si forcément
    je serai complexé des muscles
    de Gustav
    ou de l’aplomb
    de Guy-Donatien.
    (Qui te feront frémir encore et encore)

    Mais voilà je m’en ficherai ;
    parce que je veux
    tout ton corps de bourgeoise
    sur le mien.

    Je veux ces regards sur moi.
    Je veux ta main et ton sexe.
    Ta prise de vue.

    Je veux tout,
    j’en veux plus encore.
    (Sans même compter le reste.)

    Entendre ton « oui »
    Comme une décharge.
    Comme une libération
    d’années de fatigue.

    Vivre ta peau comme une foi.
    Une reliure de papyrus.

    J’aimerais vivre ça.
    (Parce que je t’aime en fait)

    Est-ce que je peux simplement venir
    Et te le demander ?

    Est-ce qu’un jour enfin,
    entre nous,
    l’espace-temps du désir

    « Matchera » ?

    (Dis, tu veux bien
    être mon instant présent ?)

  • Spam poétique.

    #poèmesàlightning

  • 💞"Ils vont bien ensemble / Défaite"
    (dialogue naturaliste)

    — Hé, tu trouves pas qu’il vont bien ensemble ?

    — Mmmh.

    — Oh mais c’est vrai ça ! Regarde comme elle le regarde !

    — Et regarde comme lui la regarde !

    — Olàlàlà mais non vraiment, tu trouves pas qu’il vont super bien ensemble ?

    — Je suppose, oui.

    — On dirait des dieux. Ils sont troooop mignons !!!

    — Si beaux…

    — Olàlàlàlàlàlàlàlà ! Mais faut trop qu’ils sortent ensemble !

    — Hé, faudra que tu lui dises à lui !

    — Que je lui dise quoi ?

    — Ben que franchement, là…

    — … Il vont très très bien ensemble. Non mais c’est fou !

    — Ah.

    — Ben alors, tu trouves pas qu’ils sont parfaits l’un pour l’autre ?

    — Ben… si je suppose.

    — Bah alors dis-lui !

    — Mouais.

    — Hé, t’es son pote, c’est ton taff là !

    — Punaise mais comment ils se dévorent du regard ça se voit troooop.

    — Franchement ils attendent quoi ?

    — Ils vont trop bien ensemble, mais tellement c’est sûr qu’ils vont batifoler !

    — Tu sais, c’est pas exactement ça qu’on dit batif…

    — Nan, mais j’dis n’importe quoi on s’en fout. Ah, ils sont trop parfaits, ça m’énerve.

    — Comment ça, ça t’énerve ?

    — Ben allez on parle de LUI là quand même. Même au collège il me plaisait trop.

    — Il portait sa casquette à l’envers, au collège…

    — Et ?

    — Et rien.

    — Bon allez toi, envoie-lui un message ! Dis-lui de se bouger l’cul !

    — Ouais, vas-y mec ! Là c’est Cupidon qui t’appelle au taff.

    — (Soupir)

    — Franchement ils sont trop parfaits ensemble, hein ?

    — … Oui.

    — Bon sinon toi, c’est quand que tu te trouves une copine ?

    — Hé, ouais c’est vrai ça !! Alors, y’a rien qui bouge ?

    — Ben c’est compliqué…

    — Mais t’as essayé au moins ?

    — Ben je…

    — Oh, oh, regardez ils s’en vont !

    — Oh, ouais ça y est... çaaa y eeeest !

    — Tu lui as envoyé le message ?

    — J’ai pas eu le temps honnêtement. Vous étiez en train de me demander…

    — Oh, t’inquiète là je crois que c’est bon ! Ils sont cuits. Cuits l’un de l’autre. C’est super !!!

    — Ouais.

    — Bon, on bouge nous ?

    — Allez !

    — Franchement… franchement…

    — Quoi ?

    — Ben ils vont trop bien ensemble.

    — (Soupir)

  • 𝐒𝐚𝐧𝐬𝐓𝐢𝐭𝐫𝐞_𝐋𝐞𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬  
      
    Ne pas avoir le Temps
    comme ennemi.  
      
    Ne pas le haïr, c’est ne plus haïr
    la distance qui me sépare de toi  
    Tant physiquement
    que métaphysiquement. 

    (puisque le Temps est temporaire.) 
      
    Le Temps.
    Le Temps n’est plus une ligne.   
    Je l’ai déjà dit.   
      
    Mais quand je me réveille le matin
    de mes longs rêves  
    Il est parfois épuisant de sourire.   
      
    Je suis un éboueur de l’Univers.  
    Je ne dois plus haïr le Temps.   
      
    Je dois le comprendre comme un frère qui m’aide à grandir,  
    à structurer mes actes
    et mes désirs.   
      
    Plus facile à dire qu’à faire.  
      
    Si je comprenais son mystère,   
    tout serait terminé.  
    Je serai présent
    à chaque instant de vie.  
      
    Vraiment mes chers :  
    de moi
    vous ne voyez qu’un fragment ;  
    de moi,  
    vous ne jugez   
    qu’un fragment.  
      
    Comment vous le faire ressentir ?  
    Comment vous le faire comprendre ?  
      
    Vous bâtissez vos vies
    comme des empires  
    sur des fleurs décadentes.  
      
    Cela m’attire  
    et ne m’attire pas.

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  • Ecritures-test   
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é -  "L𝘦 𝘋𝘪𝘭𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦 𝘊𝘳é𝘰𝘯" 

    𝐂𝐑𝐄𝐎𝐍 
    Quel rêve, Seigneur Hadès ! Toi qui te fais sourd à la parole des régents, à toute la souffrance de ton peuple, te voilà revenu. Tu folâtres dans mes songes, comme si tu daignais m’adresser la parole. Je n’ai pas tes faveurs, mais je te connais, ô divin ! Tu n’es point semeur, mais moissonneur ! Et cette histoire, trop vraie pour être fable, je la sens refroidir la cathédrale de mes os. Où êtes-vous ? L’Olympe n’a jamais été votre maison, mais Thèbes n’a jamais cessé son service. Pour quelle raison les avez-vous abandonnés ? Dormez-vous, narcoleptique, dans votre précieux cristal ? Est-ce que les Enfers ont refermé les portes, laissant les pauvres âmes s’entasser dans les caveaux, sans goutte de soleil ? Non ? 
    N’avez-vous jamais existé ? 
    … 

    Pas de réponse. Comme de juste. 
    Voilà que par ton silence, la maison de tes serviteurs meurt  
    dans l’ennui et l’injustice.

  • TROIS GRÂCES

    Trois soeurs,
    Trois solstices.

    Trois veilleuses,
    Trois chanceuses.
    Toutes nos pensées amoureuses
    Comme les fenêtres d’une symphonie.

    Toute la nuit est ouverte ;
    Du jazz dans nos chevelures de pluie.
    Aux ports, sur les quais
    des thés verts,
    Nous sommes contrebandières :
    Nous sommes chasseuses de vie.

    Algues douces, trois soeurs de mer.
    Mer patrie commune,
    Mer forêt primaire.
    Toutes nos chansons
    Remontent le temps et tissent l’avenir.

    Nous soeurs de lumière,
    Soeurs de joie,
    Soeurs par choix
    Soeurs par voix !

    Sous le tilleul une nouvelle comptine :
    Rien ne nous brisera.

    Regardez l’aube
    Nous levons l’ancre
    Vers l’aventure du monde.

    (Pour le monde.
    Pour ce qu’il deviendra.)

  • Ecritures-test   
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é - 𝘓𝘦 𝘭𝘪𝘮𝘪𝘦𝘳 𝘳𝘦𝘱𝘦𝘯𝘵𝘪 

    Lysandre est un jeune homme dont la mère est malade de la Peste.

    Durant des années, il a fréquenté les réunions du "complotiste" Siméon, ancien prêtre de l'Hadès. Ismène l'ayant sauvé d'un raid qu'elle s'apprétait à mener en le renvoyant chez lui ; il en est tombé amoureux et a renié son ancienne vie. Convaincu que son avenir est aux côtés de la princesse, il fera tout pour lui plaire.  
    Quel qu'en soit le prix. 

    ***

    𝐋𝐘𝐒𝐀𝐍𝐃𝐑𝐄 
    Une curieuse musique m’est soufflée dans le ventre. Le printemps ?  
    Le printemps dans une destinée si flasque ? Oh Dieux, oui !  
    Me voilà à genoux ! Je suis prêt à m’infliger tous les tourments que vous imposerez à ma chair. Je vous mets le postérieur de mon âme à nu !  
    Et la fessée sera bienvenue  
    comme la pluie faisant suite à la sècheresse.  

    Quel temps ai-je donc perdu !  

    Aveuglé par ma quête de sens, j’ai conforté mes pires peurs  
    en les donnant à l’ennemi. Mais c’est terminé maintenant.  
    Voilà que vient l’Amour. Voilà qu’Eros m’a retrouvé et m’a pourfendu.  
    Et si le dieu lui-même est venu entre nous... alors il est certain qu’Ismène partage aussi cette grâce !  

    Ah, quel cadeau ! 
    Quel don si immérité !  

    Maintenant je le jure, je serai le limier de la repentance.  
    Entre ces murs sombres je jure de servir,  
    dans la vie et la mort, ma femme adorée.  
    Mon Ismène intouchable.  
    Parfaite beauté.  
    Généreuse incarnation de l’aurore. 

    Ah, que cette cité semble lumineuse désormais ! 

    Mort au complotisme ! Mort aux sombres doutes ! 
    Je vais me joindre à la garde. Je vais dissiper les soupçons sur ma vertu. Et tout le quartier me verra immense et fier, le jour du mariage venu. Attends-moi mon amour ! Attends moi ! 
    Voilà, vite, des haltères ! C’est peu, mais ça sera suffisant.  
    Oh, et des ablutions.  
    Un autel ! Il me faut un autel ! 

    Regardez-moi, vous, 
    faussaires de la pensée : je suis libre de vos griffes !  
    Et ma dague viendra pour vous !  

    Je serai protecteur, bouclier, prince, mari, roi de l’ombre.  
    Tremblez car je viens vous rendre votre dû.  
    L’ignominie de vos mensonges sera dissipée par la lueur.

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  • Ecritures-test  
    𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐀𝐧𝐚𝐧𝐤é (et Premier essai Midjourney "𝘓𝘦 𝘱𝘰𝘪𝘥𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘳𝘦𝘴") 

    #projetananké #antigone #monologue #finalfantasyversusxiii #soeurs #hadès #midjourneyai


    𝐀𝐍𝐓𝐈𝐆𝐎𝐍𝐄 

    Le poids des spectres…  
    C’est une autre façon de voir les choses.  
    Moi je les regarde quand ils me tendent leurs yeux vides. 
    Leurs yeux sans pièces pour le passeur.  

    Il y a longtemps que Charon a rendu sa barque.  
    Et ils sont nombreux à s’être égarés depuis.  

    Moi je les regarde car je sais que je dois les rejoindre,  
    car je sais reconnaître le sens du fleuve,  
    et la différence entre un fou et un saumon.  

    Parce qu’il n’y a jamais rien eu d’aussi juste que la vie,  
    il n’y a rien d’aussi juste que la mort. La mort est l’aboutissement  
    du parcours du juste. C’est l’ordre naturel.  
    Et le dénier ne fera pas de Créon un roi, ni même un laquais digne d’essuyer le trône.  

    Ce n’est pas seulement Polynice qui m’appelle.  

    Lui et Etéocle sont désormais confus : leurs ombres poisseuses de sang se débattent, sans plus pouvoir se distinguer l’une de l’autre.  

    Si Créon l’avait vu, il aurait compris que sa politique n’a aucun sens, qu’il ne suffit pas de proclamer un traître et un juste. Ils ne font qu’un. Et Hadès, où qu’il soit, les appelle.  
    Mais Créon défend l’accès au Cristal. Créon ne maîtrise pas la théurgie sacrée, et il est aveugle. Plus aveugle que les égarés du Styx ! 

    Et toi ma sœur ? Comprends-tu que ma mort est un passage vers le véritable visage de la justice ? 
    Est-tu capable de voir le sens de la rivière ? 

    A quoi bon me retenir dans des plaisirs factices, si le monde qui les supporte s’écroule de lui-même ?  

    Nous avons failli à la tâche. Et puisque je suis Antigone, fille d’Œdipe, c’est à moi de conquérir l’illusion de la paix. Pour la déchirer. Pour la montrer sous son jour véritable : une tyrannie par le sang, fruit d’un espoir aveugle. Alors seulment nous pourrons rebâtir. 
    Le reste m’importe peu.  

    Alors va', sois une bonne princesse ! Marie-toi, joue à la politique. 
    Sous ton règne, il y aura une autre loi. 

    Mais laisse Antigone accomplir son serment de terre, par la grâce du Cristal.

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  • 𝐂𝐎𝐍𝐂𝐄𝐑𝐓𝐎 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋'𝐀𝐓𝐋𝐀𝐍𝐓𝐈𝐃𝐄

    " Une étoile s’est échappée
    dans les cahutes de l’océan.
    Prières en nage, prières versées,
    Tel un visage qui se détend.
    Ruissellement
    Et
    Corps qui lâche
    Corps qui bouge
    Corps qui laisse
    La note d’azur
    qui deviendra temps.

    Au levant
    Vent devant
    Suis le vent
    Sang de vents
    Aquarelles
    Temporelles
    Brèves de femmes
    Sous l’océan

    La pluie s’enflamme. "

    𝘋𝘈𝘓𝘓·𝘌 2022-08-19 10.43.07 - 𝘍𝘳𝘦𝘯𝘤𝘩 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵 @coline_rio 𝘪𝘴 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘪𝘯𝘨 𝘢𝘯𝘥 𝘱𝘭𝘢𝘺𝘪𝘯𝘨 𝘱𝘪𝘢𝘯𝘰 𝘪𝘯 𝘢 𝘶𝘯𝘥𝘦𝘳𝘸𝘢𝘵𝘦𝘳 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘳𝘵 𝘪𝘯 𝘈𝘵𝘭𝘢𝘯𝘵𝘪𝘴. 𝘋𝘪𝘨𝘪𝘵𝘢𝘭 𝘈𝘳𝘵

    #dalle2 #frenchsinger #woman #songwriter #colinerio #chansonfrançaise #tribute #atlantide #fantasyart #poésie #écritureautomatique #submarine #lourdetdelicat #art #aiart

  • 24.07.2022

    Cliché-souvenir du vernissage de l’expo « Le Livre des Âmes », capturé par @chloe.lsvr

    #livredesâmes

  • Amour substance matérielle subtile, cataclysme marcheur de tempétueuses tumeurs que nous pouponnons comme des tourbières boulonnées par nos sentiments d’étrangeté envers les autres.

    Que dire ? Que dire ? Que dire ?
    A quoi bon des poètes ?
    Reset de la fête.

    Flow défait hashtag surfait flot de pensées entravée aux fesses. Faut que ça cesse le temps ne te tiendra plus la bride. Les mots s’enchaînent à la dérive. Passe la balle !

    Lâche la chaîne !
    Lâche la boule !

    Tes mains se détendent.

    #poésie #quickanddirty #fluxdeconscience #écritureautomatique #art #wombodream

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