L'envie d'ordinaire
L’envie d’ordinaire,
De cet ordinaire de tes mains
Qui me prennent
Qui me prennent
Comme une fringale insolente.
Déjà les contours d'une fable,
Repartie de bonne heure
En vadrouille.
L'ordinaire dans le goût.
Dans tes yeux dérouillés par l’aube.
Dans le mirage glacé de la douche sans chauffage.
Et puis du thé,
Amalgamé au miel.
L'oracle de ton absence.
De cette rame de tram
Qui traîne,
Qui m'entraîne au loin.
Qui me soumet au temps.
L'ordinaire des retrouvailles.
Le crépitement des cadeaux,
De nos bouches nues,
Cachées sous le plaid.
L'ordinaire,
L'union sacrée pour l'achat d'un croissant.
L'oracle de ton absence.
De cette rame de tram
Qui traîne,
Qui m'entraîne au loin.
Qui me soumet au temps.
L'ordinaire des retrouvailles.
Le crépitement des cadeaux,
De nos bouches nues,
Cachées sous le plaid.
L'ordinaire,
L'union sacrée pour l'achat d'un croissant.
Un rire inexplicable
Tandis qu'on refait le monde.
Rêve radical.
Tandis qu'on refait le monde.
Rêve radical.
L’égouttement des notes
Par le piano des mots.
Tout ça,
C’est comme regarder le jeu d’un théâtre.
Sa solitude mise en scène.
C’est regarder ailleurs,
Encore,
Pour t’embrasser.
L’envie d’ordinaire domiciliée dans la patate,
Dans l'épluche,
Dans l'épluche,
Dans le sourire d’un ami les soirs de raclette.
Dans ta comptine d'ordinaire
Dans ta comptine d'ordinaire
Quand tu décomptes le temps
Qui te sépare des étoiles.
Et quand la fenêtre s'ouvre
A la nocturne,
Et quand la fenêtre s'ouvre
A la nocturne,
Tout est là :
Ton bruit,
Ton pied froid dans le lit.
Nos gémissements proches du vent.
Il est vraiment top! J'espère que tu vas bien. Bisous! Guillaume Sorensen
RépondreSupprimerThanks Gui ! Ça fait fort plaisir . On s'écrit très vite ! (Bonnes bises nantaises vers tes vents de Belgique !)
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