Peuple d'Etoiles
Peuple de tissu jaune, l’honneur d’être un porcelet t’est
dénié.
Dans les miradors on enchaîne les sirènes hurlantes pour
scander
L’heure de la soupe pour nos bourreaux.
L’exil de l’âme, troisième baraque porte à côté.
On ne l’ignore pas, il vit dans l’œil et il viendra.
Nous nous rhinçons les yeux de poussière.
Catapultés dans la bêche tombale, il faut apprivoiser le
sel de gel
De Pologne. Caron ! Pas de pièces ici, pas de
lances !
Pour le péage, juste un mouchoir depuis longtemps
inutilisable
De morve stellaire.
Peuple d’étoiles terreux de cendres, tu deviendras neige
dans la fumée.
- Rédigé dans le style de Paul Celan, dans le cadre du séminaire "Pourquoi des poètes ?"
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